Les gardes-frontières pourront effectuer des contrôles d’identité sur les routes routières, maritimes et aériennes de six pays européens à partir de novembre
Les contrôles aux frontières seront renforcés à partir du 1er novembre entre la France et six pays Schengen qu’elle borde.
Les mesures plus strictes, qui seront en vigueur pendant au moins six mois, donneront aux gardes-frontières la possibilité de vérifier les documents d’identité des personnes entrant en France par voie terrestre, maritime ou aérienne depuis l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et la Suisse. .
Lire la suite : La France va renforcer les contrôles aux frontières de six pays Schengen : que devrez-vous montrer ?
Dans tous les cas, lors de déplacements entre les frontières (y compris les frontières intérieures de l’UE avec des mesures temporaires en place), les gardes-frontières n’acceptent pas les photocopies de ces documents, même si c’est souvent le cas pour les contrôles d’identité standards en France.
Lire la suite : Quelles sont les pièces d’identité valables en France et dois-je toujours en avoir une sur moi ?
L’introduction des nouvelles mesures de sécurité aux frontières de l’UE (système d’entrée/sortie ou EES) n’affecte pas les contrôles aux frontières intérieures, car les personnes qui y sont soumises se seront déjà inscrites au système lors de leur première entrée dans l’Union.
Les titulaires d’un permis de séjour et d’un visa européen valides seront également exemptés de l’EES.
Lire la suite : L’immatriculation à l’EES sera-t-elle obligatoire en France pour les titulaires d’un titre de séjour européen ?
Ci-dessous, nous examinons comment le changement de règle affecte les quatre principaux groupes de personnes qui peuvent traverser la frontière vers la France depuis ses voisins de l’UE :
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Touristes non européens bénéficiant d’un statut sans visa au sein de l’UE
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Touristes ayant besoin d’un visa pour entrer dans l’UE
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Résidents étrangers de l’UE et titulaires de visa
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Citoyens français/européens
Touristes non-UE sans visa
Les touristes de nombreux pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, le Brésil et l’Argentine, bénéficient actuellement d’un accès sans visa maximum à l’UE pendant 90 jours, dans le cadre de la règle des 90/180 jours.
Lors de leur première entrée dans l’UE, leur passeport – qui doit être valable au moins six mois à compter de leur entrée dans le bloc – doit être tamponné par un agent aux frontières, confirmant leur entrée.
Une fois l’EES entré en vigueur, le tamponnage manuel des passeports devrait être remplacé par des données électroniques concernant l’entrée d’une personne.
Lorsqu’ils voyagent entre les frontières intérieures de l’UE, il est déjà recommandé aux touristes de se munir de leur passeport, car il s’agit du seul document officiel indiquant la date à laquelle ils sont entrés dans l’Union.
Avec l’augmentation actuelle des contrôles aux frontières intérieures – l’Allemagne a également récemment introduit des contrôles aux frontières avec ses voisins de l’UE, dont la France – avoir un passeport valide en main est désormais encore plus important.
Les touristes sans visa entrant en France en provenance de l’un des pays listés ci-dessus doivent avoir sur eux leur passeport, en cas de contrôle.
Assurez-vous de faire tamponner votre passeport lorsque vous entrez dans l’UE, pour prouver quand vous êtes entré dans le bloc et à partir de quel pays jusqu’à ce que les règles de l’EES remplacent cela).
Notez que les règles relatives aux touristes sans visa devraient changer en 2025, les ressortissants de ces pays exigeant une dispense de visa de 7 € via le système Etias avant d’entrer dans l’UE.
Lire la suite : Qu’est-ce que le programme d’exemption de visa Etias de l’UE ?
Touristes avec visa
Les touristes en provenance de pays qui ne bénéficient pas de l’exemption de visa vers l’UE (Pakistan, Russie, Turquie, Afrique du Sud, etc.) doivent obtenir un visa avant d’entrer dans l’UE pour la première fois.
Ce visa, attaché à leur passeport, doit être présent sur eux à tout moment lorsqu’ils voyagent au sein de l’UE en cas de contrôles d’identité standard, car les photocopies peuvent ne pas être acceptées dans l’ensemble du bloc.
Là encore, la version originale du document est requise, ils doivent donc déjà voyager avec leur passeport dans tout le bloc.
Ressortissants étrangers (hors UE) en France
Les résidents en France qui ne sont pas citoyens de l’UE doivent être titulaires soit d’un titre de séjour valide (carte de séjour ou carte de résident) et d’une carte d’identité prouvant leur statut de résident, ou d’un visa joint à leur passeport.
S’ils sont arrêtés à l’une des frontières intérieures de l’UE en France, les résidents français titulaires d’un passeport non-UE doivent présenter ce document, ainsi que leur visa (à l’intérieur du passeport) ou leur carte d’identité prouvant leur statut de résident en France.
Le passeport ainsi que le visa ou la carte d’identité peuvent être demandés, car les passeports non européens des titulaires de résidence ne devraient pas avoir été tamponnés à l’entrée dans le bloc.
Les passeports ne sont pas tamponnés si leur titulaire est déjà en possession d’un titre de séjour valide, présenté à l’entrée dans le bloc.
Citoyens européens et français
Ce groupe est peut-être le plus touché par le changement.
Ils ne sont peut-être pas habitués à porter leur carte d’identité lors du passage des frontières, notamment par voie terrestre, alors qu’il est généralement conseillé aux titulaires de permis de séjour et aux touristes de conserver ces documents sur eux à tout moment.
Les citoyens français peuvent présenter un passeport français valide ou leur carte nationale d’identité.
Les citoyens d’autres pays de l’UE peuvent présenter leur passeport ou leur carte d’identité officielle, à condition que ceux-ci soient encore valides.