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De négociateur en chef du Brexit à Premier ministre français

by News Team
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L’ancien négociateur en chef de l’UE pour le Brexit a été choisi pour ce poste par le président Macron

Michel Barnier sera surtout connu des Britanniques pour son rôle de négociateur en chef du Brexit pour l’UE après le vote du Royaume-Uni pour quitter l’Union

L’ancien négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, a été nommé nouveau Premier ministre français par le président Emmanuel Macron.

M. Barnier est devenu favori dans la matinée du 5 septembre, devant les anciens pressentiments Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, et l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve.

Il sera bien connu des Britanniques pour son rôle de négociateur en chef du Brexit pour l’UE après le vote du Royaume-Uni en faveur de sa sortie de l’Union.

Toutefois, l’annonce d’un nouveau Premier ministre ne constitue pas un nouveau gouvernement complet : M. Barnier aura pour tâche de former un groupe capable de faire passer des projets de loi à l’Assemblée nationale, même s’il n’a pas de majorité gouvernementale claire.

Il est fort probable que son gouvernement soit confronté à des motions de censure déposées par des opposants.

M. Barnier sera Premier ministre à partir de 18h00 le 5 septembre, selon les médias.

Qui est Michel Barnier ?

  • Agé de 73 ans, il est né près de Grenoble

  • C’est un homme de droite loyal, et il est dans ce « camp » depuis près de 50 ans

  • Député de 1978 à 1993, député européen et sénateur, il est élu pour la première fois député en France à l’âge de 27 ans.

  • Il fut co-organisateur des Jeux Olympiques d’hiver de 1992 à Albertville (Savoie)

  • Il a été ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Pêche, puis ministre des Affaires européennes et des Affaires étrangères (sous les gouvernements des présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy)

  • Il s’est inscrit dans la course à l’investiture pour l’élection présidentielle de 2022, pour Les Républicains (LR) et arrive finalement troisième, avec 23,9% des voix, derrière Éric Ciotti et Valérie Pécresse

  • Il avait aussi été un temps proposé comme tête de liste LR pour les élections européennes, mais c’est finalement François-Xavier Bellamy qui a pris ce rôle.

  • Il a notamment été récemment commissaire européen à deux reprises et a joué un rôle crucial dans la régulation des marchés financiers après la crise économique de 2008, au sein de l’union bancaire européenne.

  • Il a également été négociateur en chef de l’Europe dans la période précédant le Brexit.

  • Michel Barnier a été la personne la plus « jeune » à occuper de nombreux postes au début de sa carrière, notamment : le plus jeune conseiller général de France à l’âge de 22 ans (1973) ; le plus jeune député à l’âge de 27 ans et le plus jeune président du conseil départemental de Savoie.

Michel Barnier : les élections font écho au Brexit, les Français devraient en tirer des leçons

Politiques et croyances

M. Barnier a déclaré un jour qu’il était favorable à « une reconquête de la souveraineté juridique afin que nous ne soyons plus soumis aux décisions de la Cour de justice de l’Union européenne ou de la Cour européenne des droits de l’homme ».

Cela a provoqué de vives réactions à Bruxelles, où l’ancien commissaire a été accusé de « cynisme et de démagogie ».

Mais M. Barnier a affirmé qu’au contraire, son expérience des affaires européennes lui permettait d’être en position de force pour comprendre et critiquer les dysfonctionnements de l’UE et tenter d’y remédier, “pour éviter un nouveau Brexit”, a-t-il dit.

Bien qu’impliqué en politique depuis des décennies, il a réussi à éviter tout scandale ou crise majeur, y compris la plupart des luttes intestines de droite.

Réaction de l’opposition : « L’élection a été volée »

La réaction à l’annonce de M. Macron a été rapide et très critique.

« L’élection a été volée », a déclaré le chef de La France insoumisea déclaré Jean-Luc Mélenchon.

Juste avant l’annonce, Mathilde Panot, chef de file des députés LFI à l’Assemblée nationale, déclarait : « (Macron) continue de se considérer comme un autocrate. En nommant Michel Barnier, le président refuse de respecter la souveraineté du peuple et le choix des urnes. »

Elle a appelé les citoyens à se mobiliser « contre ce coup de force, qui est inacceptable dans une démocratie », et a réitéré ses appels à manifester le 7 septembre.

« Jeter des noms à la presse »

Avant même cette annonce, le président Macron avait été critiqué par ses opposants politiques pour sa lenteur à nommer un nouveau Premier ministre et pour avoir « lancé des noms à la presse ».

Il aura fallu 51 jours depuis la démission de l’ancien gouvernement, dirigé par Gabriel Attal, pour qu’un nouveau Premier ministre soit nommé.

Le Nouveau Front populaire (NFP) a remporté le plus grand nombre de sièges aux législatives du 7 juillet, mais pas suffisamment pour former une majorité absolue. Sa nomination au poste de Premier ministre, la haute fonctionnaire Lucie Castets, a été rejetée par le président.

Lire aussi : Le président Macron rejette la nomination de la coalition de gauche au poste de Premier ministre français

Lire aussi : L’extrême gauche menace de destituer Macron pour « refus d’agir sur les résultats des législatives »

Cela a incité le NFP à proposer un projet de loi visant à destituer M. Macron (parallèlement à leurs appels à une manifestation le 7 septembre).

Le texte a été signé par 72 députés de La France insoumiseainsi que d’autres députés de gauche.

Elle précise : « Face au refus du président Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre issu de la coalition arrivée en tête des élections législatives du 7 juillet dernier, les auteurs de cette proposition de résolution souhaitent que le Parlement engage une procédure de destitution contre le président de la République.

« Ce refus (de nommer Lucie Castets) est sans précédent dans l’histoire de nos deux dernières républiques », poursuit le texte. « Il est sans équivalent dans aucune des nations de l’Union européenne, qui confie partout au premier parti, fût-il minoritaire, le soin de former son gouvernement. »

La proposition dénonce cette mesure comme un « coup de force sans précédent dans l’histoire des institutions de la République française depuis 1877 ».

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