Les vélos plus anciens doivent être identifiés manuellement dans les magasins agréés pour éviter leur destruction, car les entrepôts destinés à stocker les vélos perdus deviennent trop pleins.
Les cyclistes sont encouragés à marquer et enregistrer leurs vélos pour faciliter leur restitution en cas de vol.
Plus de 300 000 vélos sont volés chaque année, selon le ministère de l’Intérieur.
Les vélos retrouvés par la police étaient autrefois stockés dans un « garage à vélos » central, mais les autorités avertissent désormais que les limitations d’espace signifient qu’un vélo non numéroté sera détruit.
Depuis 2021, l’identification des vélos neufs et d’occasion est obligatoire pour tous les vélos vendus par les détaillants, les détails étant enregistrés dans le Fichier National Unique des Cycles identifiés.
Cela signifie qu’au point de vente, un identifiant alphanumérique de 10 caractères est fixé sur le vélo.
Le revendeur enregistre ce dernier dans la base de données nationale avec les coordonnées de l’acheteur et certaines caractéristiques du vélo.
Ils lui attribueront également un statut « en service ».
L’acheteur reçoit ensuite un email avec un mot de passe pour accéder à son espace personnel, où il pourra modifier ses coordonnées et le statut du vélo lorsque cela est nécessaire.
Les forces de l’ordre ont accès à la base de données, ce qui leur permet de restituer les vélos lorsqu’ils sont retrouvés.
Pour les vélos achetés avant 2021, l’identification est fortement recommandée, mais pas obligatoire.
Pour faire marquer votre vélo, contactez un magasin, un réparateur ou une association qui offre le service.
Cela coûte entre 10 et 30 €.
Vous pouvez consulter la liste des marqueurs approuvés par l’État ici.
Le Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB) affirme que sans marquage, seulement 2 à 3 % des victimes de vol récupèrent leur vélo.