Ils réclament une prime en raison de la charge de travail accrue liée à la distribution des manifestes pour les élections législatives
Les postiers se mettent en grève dans deux départements en raison de la charge de travail accrue liée à la distribution des manifestes pour les élections législatives.
Le syndicat CGT a déposé un préavis de grève de ses affiliés le 25 juin, touchant principalement la Loire-Atlantique et les Pyrénées-Atlantiques.
Plusieurs autres syndicats, dont le Sud et FO, pourraient emboîter le pas, conduisant à une grève postale plus large.
Les syndicats affirment que la distribution obligatoire des manifestes alourdit considérablement la charge de travail des travailleurs de La Poste à l’approche du premier tour des élections législatives du 30 juin.
Cependant, La Poste a déclaré que les perturbations devraient être minimes et que les programmes électoraux seraient prioritaires et devraient tous être livrés à temps pour le premier et le deuxième tour des élections.
Il a ajouté qu’un préavis de grève similaire lors des élections européennes n’a pas empêché le service de distribuer environ 47 millions de brochures et de lettres politiques avant le vote.
Les travailleurs méritent une « part » des 160 millions d’euros générés
Le syndicat CGT affirme que le scrutin impliquera 2,8 millions de lettres et de tracts supplémentaires rien qu’en Loire Atlantique.
Un facteur a déclaré à BFMTV que la diffusion de contenus électoraux allait doubler ou tripler sa charge de travail.
Le syndicat affirme également que chaque tour des élections législatives rapporte à La Poste 80 millions d’euros, qui devraient, selon eux, être répartis plus équitablement entre les travailleurs et la direction.
La CGT réclame une prime unique de 500 euros pour les postiers après le premier tour des élections législatives (dimanche 30 juin), et une seconde prime de 600 euros après le second tour (7 juillet).
Actuellement, La Poste offre des primes avant l’élection comprises entre 25 et 40 euros en plus du salaire pour les journées supplémentaires et un double salaire pour les heures supplémentaires effectuées tous les jours, y compris le samedi.
Cependant, les syndicats affirment qu’il n’offre pas actuellement la « prime exceptionnelle » qu’ils réclament.