Un voleur triste a restitué un coq ornemental doré volé dans un village français, levant ainsi le voile sur sa mystérieuse disparition il y a près de 25 ans.
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Le coq en fer forgé peint en or a été récupéré en avril 1999 au sommet d'une croix catholique extérieure à Bessan, un village de 5 500 habitants situé entre les villes de Béziers et d'Agde dans le sud de la France.
Les habitants ont dû deviner où il se trouvait jusqu'à ce que l'oiseau de métal soit envoyé dans un colis à l'historien Michel Sabatery.
Il avait gardé le mystère aux yeux du public en en parlant dans les journaux locaux et sur les réseaux sociaux.
Lorsqu'il a reçu la statue en novembre, Sabatery en a informé la mairie, qui a à son tour alerté le procureur de Béziers, Raphaël Balland.
« Fête ivre »
La police a rapidement identifié le voleur, notamment parce qu'il avait payé l'envoi du colis avec sa propre carte de crédit, selon le maire de Bessan, Stéphane Pépin-Bonet.
Lorsqu'il a été confronté à la police, le voleur a avoué, a déclaré Balland, leur disant qu'il avait pris le coq – une girouette – la nuit d'une soirée arrosée.
Les procureurs ont déclaré qu'une fois devenu sobre, il s'est senti trop honteux pour le rendre et l'a caché dans son sous-sol.
Près d'un quart de siècle plus tard, l'homme, aujourd'hui âgé d'une quarantaine d'années, redécouvre le coq dans la cave et décide qu'il est temps de le restituer.
Célébration du retour du coq
La girouette sera remise sur la croix de mission en fer lors d'une prochaine cérémonie, a précisé le maire Pépin-Bonet, mais cette fois “très bien attachée pour qu'elle ne puisse plus s'envoler”.
Le maire semblait prêt à pardonner ce qu'il qualifiait de “peut-être une indiscrétion de jeunesse”, mais a déclaré qu'il rappellerait aux personnes présentes lors de la cérémonie que les ornements comme le coq faisaient partie du patrimoine du village, qui “n'a peut-être pas une grande valeur mais appartient à tout le monde”. “.
Le procureur a refusé de divulguer l'identité du voleur, qui n'a rien à craindre de la loi car le délai de prescription en France – six ans pour les petits larcins – le met à l'abri de toute poursuite.