Des hausses temporaires de prix, notamment pour les bus directs vers l’aéroport de Paris, ont permis de financer des services supplémentaires pendant les Jeux
Les billets des transports en commun parisiens retrouveront la semaine prochaine leur prix d’avant les Jeux olympiques, après près de deux mois de tarifs majorés.
Le prix d’un ticket simple dans le métro est de 4 € depuis le 20 juillet – et de 5 € pour un trajet en bus dans la capitale – mais reviendra au prix initial de 2,15 € (pour les trajets en métro, bus et RER intra-muros) à partir du 9 septembre.
Par ailleurs, le prix d’un carnet de 10 tickets reviendra à 17 € (contre 32 €), et les bus directs au départ des deux principaux aéroports parisiens retrouveront également des tarifs normaux.
Les prix ont été augmentés dans le but d’éviter les files d’attente aux guichets des gares très fréquentées pendant les Jeux olympiques et paralympiques et l’afflux de visiteurs dans la ville.
Ces sommes ont également été levées pour aider à couvrir les coûts liés à l’augmentation des services de transport public requis pendant les Jeux, sans avoir à lever des fonds supplémentaires auprès des contribuables de la région.
Les gens ont été invités à acheter des billets à l’avance ou à utiliser des cartes rechargeables en plastique alternatives, qui peuvent être rechargées n’importe où, surtout ceux qui vivaient ou travaillaient dans la ville.
Les statistiques d’Île-de-France Mobilités, qui gère les transports publics de la région, montrent que 500 000 personnes supplémentaires ont utilisé le métro parisien la première semaine des JO, effectuant 1,2 million de déplacements supplémentaires sur le réseau.
D’autres augmentations de prix des billets – ou des abonnements tels que le pass Navigo – pourraient entrer en vigueur en 2025 pour les usagers des transports en commun, mais elles n’ont pas été confirmées par les autorités.
Un héritage des Jeux qui pourrait toutefois perdurer est l’installation permanente des anneaux olympiques sur la tour Eiffel.
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