Un homme qui, arrêté par un radar, roulait à 275 km/h sur une autoroute du nord-ouest de la France, a échappé à toutes les poursuites pour des raisons techniques.
Le conducteur a été « flashé » par la caméra de l’A29 en Seine-Maritime (Normandie), limitée à 130 km/h, alors qu’il roulait en provenance de Rouen le 20 mai.
Normalement, une telle infraction est punie d’une amende de 1 500 €, d’une déduction de six points, de la confiscation du véhicule en question et, dans certains cas, d’une suspension de permis pouvant aller jusqu’à trois ans.
Mais malgré la vitesse excessive, le conducteur a échappé à une condamnation judiciaire, son avocat étant un spécialiste du droit de la route.
L’avocat a fondé la défense de son client sur une « lacune » dans la documentation technique du radar, selon laquelle le radar ne peut pas – en théorie – détecter des vitesses supérieures à 250 km/h.
S’exprimant devant le tribunal de Dieppe, l’avocat a déclaré : « La mesure de 275 km/h ne peut être considérée comme fiable car elle est supérieure à la limite spécifiée dans le manuel technique (du radar). »
Le record de 275 km/h a donc été jugé juridiquement invalide, annulant ainsi l’affaire. Le tribunal a été contraint d’acquitter le conducteur.
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Cette décision remet en question la rigueur et la validité des lois sur les excès de vitesse et pourrait conduire à des changements à l’avenir.
Cela a également déclenché un débat sur la nécessité de maintenir à jour le contrôle de la vitesse – et d’autres outils routiers – et de veiller à ce qu’ils suivent le rythme des améliorations technologiques et des vitesses et performances toujours croissantes des véhicules.
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