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Une décision de justice pourrait conduire à la démolition de 450 000 ralentisseurs « illégaux » en France

by News Team
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Près d’un demi-million de ralentisseurs « illégaux » pourraient être aplatis en France après qu’une récente décision de justice a précisé qu’ils doivent être conformes aux normes de 1994, officialisant leur utilisation pour la première fois.

Cette décision a été suivie d’une autre ordonnant la démolition de deux bosses à Toulon car elles ne répondaient pas aux règles de 1994.

Selon l’une des associations qui a porté plainte, environ 450 000 ralentisseurs « illégaux » pourraient être démolis.

Lire aussi : « Les ralentisseurs en France sont dangereux pour les motards comme moi »

Des règles strictes

« Les règles de 1994 concernant les ralentisseurs étaient strictes parce que le gouvernement n’en voulait pas », a déclaré Thierry Modolo de Pour une Mobilité Sereine et Durable (PMSD) a dit La connexion.

« Plus tard, de nouvelles directives sur leur installation, qui enfreignaient les règles de 1994, ont été publiées par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) dans un tract, ce qui a provoqué une explosion des ralentisseurs dans toute la France. »

L’affaire de Toulon a été déclenchée par des habitants exaspérés par le bruit des voitures qui freinent, accélèrent et raclent deux ralentisseurs.

L’association a constaté que l’une des règles clés de 1994, selon laquelle les ralentisseurs ne doivent être utilisés que sur les routes avec 3 000 mouvements de véhicules ou moins par jour, avait été ignorée, la route ayant une moyenne de 4 500 mouvements de véhicules par jour.

Les ouvriers ont enlevé les bosses et refait la surface de la route dans les deux semaines suivant la décision du tribunal, en juillet.

Cela fait suite à une décision du Cour administrative d’appel de Marseille lors du réexamen d’une affaire portée par le PMSD et d’autres associations, y compris la Fédération française des motards en colère.

Les motards ont signalé un certain nombre de cas où les conducteurs ont été blessés parce que le dessous de leur véhicule s’est coincé sur des ralentisseurs.

Les juges ont estimé que le dépliant du Cerema, qui semait la confusion en édictant des règles plus souples pour certaines bosses, ne devait pas être utilisé comme guide.

Deux types de ralentisseurs

Il n’existe que deux types de ralentisseurs, appelés dos d’âne (dos d’âne) et type trapézoïdal sont autorisés en vertu des règles de 1994.

« Les règles de 1994 sont strictes et ont été ignorées pendant si longtemps qu’il y a très peu de ralentisseurs qui y sont conformes », a déclaré M. Modolo.

« Désormais, tout maire qui reçoit une lettre officielle d’un résident se plaignant d’un ralentisseur illégal doit agir pour le retirer ou s’assurer qu’il est conforme. »

L’association a publié sur son site Internet un modèle de lettre à adresser aux maires par les habitants qui souhaitent la suppression des ralentisseurs.

M. Modolo a déclaré que le coût de la suppression d’un ralentisseur, entre 35 000 et 100 000 euros, était presque exactement le même que celui de son installation.

« Mais surtout, le maire peut réclamer le remboursement à l’entreprise qui a installé le pare-chocs en premier lieu, car ils en ont installé un illégal », a-t-il déclaré.

« Il ne s’agira pas de retirer de l’argent aux écoles, aux terrains de sport ou autres. »

En vertu des règles de 1994, type trapézoïdal les ralentisseurs ne doivent pas être à plus de 10 cm au-dessus de la route et avoir une rampe d’une longueur comprise entre un mètre et 1,4 m.

Dos d’âne les bosses doivent avoir au moins quatre mètres de large, 10 cm de haut et avoir un angle d’approche (saillie d’attaque) de moins de cinq millimètres du niveau de la route.

Les bosses ne peuvent pas être isolées et doivent être incluses dans un schéma cohérent visant à réduire la vitesse sur une route.

Lire la suite : Un village français recourt à une étrange méthode pour empêcher les voitures de rouler à toute vitesse

Ils ne peuvent être installés que dans les zones bâties, les aires de service d’autoroutes ou de routes forestières, et uniquement là où la vitesse est limitée à 30 km/h.

Les routes sur lesquelles ils sont installés ne doivent pas accueillir plus de 3 000 véhicules par jour, ni être utilisées en moyenne par 300 camions par jour.

De plus, si les routes sont utilisées par les transports publics ou à proximité des services d’urgence, des accords spéciaux entre les opérateurs de transports publics et les services d’urgence sont nécessaires.

D’autres règles stipulent qu’ils ne doivent pas se trouver à moins de 200 mètres d’une route dont la vitesse est limitée à 70 km/h (ou plus), qu’ils doivent se trouver à au moins 40 mètres des virages de la route et à au moins 25 mètres d’un pont ou d’un autre ouvrage d’art.

Il faut veiller à ce qu’ils ne provoquent pas d’inondations, ni de problèmes pour les piétons ou les véhicules à deux roues.

Le type trapézoïdal les bosses doivent avoir des passages pour piétons intégrés, tandis que dos d’âne les bosses sont interdites d’en avoir.

Il doit également y avoir des panneaux de signalisation et des marquages ​​routiers annonçant leur présence.

En savoir plus: « La nouvelle réglementation française sur les excès de vitesse encourage les conducteurs agressifs »

Impact environnemental

M. Modolo a déclaré que même s’il y aura une résistance à la suppression des ralentisseurs, il s’attend à ce que la plupart des maires le fassent.

« Le fait est que les décisions de justice signifient que la plupart des ralentisseurs sont désormais illégaux, ce qui rend les maires personnellement responsables en cas d’accident à cause d’eux », a-t-il déclaré.

« Ils ne seront même pas couverts par les polices d’assurance des maires, car celles-ci ne couvrent pas les actes illégaux. »

Il a ajouté que la suppression des ralentisseurs serait bonne pour l’environnement, de nombreuses études montrant qu’ils augmentent la consommation de carburant des véhicules en raison du freinage et de l’accélération qui leur sont associés.

Une autre association, La Ligue de Défense des Conducteursa lancé une pétition contre les ralentisseurs, qui avait reçu 97 429 signatures à la mi-août.

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