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Impact sur le football de Ligue 1 et l’IPTV

by News Team
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L’organisme de surveillance a déjà bloqué près de 200 sites depuis le début du championnat de football de Ligue 1

Les fans de football qui utilisent des systèmes de streaming illégaux pour regarder les matchs de Ligue 1 ont plus que des buts à craindre après la dernière répression d’Arcom

L’autorité française de régulation des communications Arcom sévit contre les sites de streaming illégaux, en particulier ceux diffusant des matchs de football de Ligue 1 et d’autres événements sportifs.

L’agence de régulation a déjà bloqué 174 noms de domaine depuis le début de la saison qui diffusaient illégalement des événements sportifs, notamment après le lancement du nouveau diffuseur sportif DAZN.

Ce service est critiqué pour ses prix perçus comme élevés (39,99 € par mois sans abonnement ou 29,99 € par mois en payant d’avance pendant un an), que de nombreux streamers ont déclaré ne pas être prêts à payer.

De nombreux services de streaming ont été bloqués avant la troisième journée du championnat de Ligue 1, vendredi dernier (30 août), en amont du match Lyon-Strasbourg.

Une nouvelle série de sites a été bloquée dimanche 1er septembre, juste avant le match Lille-PSG.

La loi Bachelot de 2021 permet à l’Arcom de bloquer la diffusion illégale d’événements sportifs.

Lire aussi : La France doit « sévir contre la montée des sites de streaming sportif illégaux »
Lire aussi : Comment le projet de loi français sur la sécurité en ligne vous protégera-t-il des arnaqueurs ?

IPTV augmentée

De plus en plus de personnes se tournent vers les sites de streaming en ligne et les boîtiers IPTV (Internet Protocol Television) pour regarder des événements sportifs. Canal+ affirme que le streaming est « son principal concurrent » et que les chaînes de télévision perdent jusqu’à 500 millions d’euros de bénéfices chaque année.

On estime que le secteur du sport dans son ensemble perd environ 1 milliard d’euros de bénéfices chaque année à cause du streaming illégal.

L’association des sociétés de télévision françaises, ACCES, s’est réunie en novembre pour aborder le problème.

« Nous avons constaté que le piratage via les réseaux sociaux commence à diminuer, mais en même temps il augmente sur l’IPTV (télévision par protocole internet). Nous restons très vigilants », a déclaré une source interne à Arcom à Capitalde son dernière campagne de blocage.

L’IPTV est une télévision qui utilise Internet plutôt que la diffusion traditionnelle, la télévision, le câble ou le satellite. Elle est généralement regardée de la même manière que la télévision classique, sur un écran via un « top-box ». Les utilisateurs doivent généralement s’abonner à un service IPTV pour l’utiliser, mais peuvent également utiliser des services de streaming illégaux en ligne.

L’IPTV n’est pas nécessairement illégale en soi, mais sa connexion Internet en fait un moyen privilégié pour les fraudeurs de mettre en place des systèmes de streaming illégaux. Il est illégal pour les sites Web de retransmettre en ligne des flux de contenu protégé par des droits d’auteur.

De plus en plus d’internautes s’équipent également de VPN (Virtual Private Networks). Ces systèmes ne sont pas illégaux, mais ils permettent aux utilisateurs d’accéder à des contenus bloqués dans leur propre pays mais disponibles dans d’autres pays. C’est illégal.

Cela se produit souvent pour les matchs de football, qui peuvent être diffusés gratuitement dans un pays, mais sur une chaîne payante dans un autre.

Arcom a embauché six nouveaux collaborateurs pour travailler sur cette dernière campagne de blocage, mais s’appuie également sur un système automatisé qui a permis de mettre hors ligne plus de 5 000 sites au cours des deux dernières années.

Pourtant, l’effort est constant, car dès qu’un site est bloqué, les fraudeurs en créent généralement un autre en utilisant un nom de domaine différent.

La France pourrait « beaucoup apprendre » du Royaume-Uni en matière de streaming

ACCES souhaiterait que les flux illégaux soient supprimés plus rapidement et que davantage de poursuites soient engagées contre les propriétaires de sites.

Au Royaume-Uni, les flux illégaux sont souvent supprimés en cinq minutes grâce à un logiciel de reconnaissance d’images. En France, cela peut prendre beaucoup plus de temps, nécessitant l’intervention de l’Arcep et des fournisseurs d’accès à Internet.

Selon ACCES, la France pourrait beaucoup apprendre du modèle britannique.

Une grande partie du succès du Royaume-Uni dans la lutte contre les flux illégaux provient d’un effort conjoint de Sky, de la Premier League, de FACT, de Crimestoppers et de la police, qui ont mis en place des mesures juridiques et techniques pour permettre la suppression rapide des flux.

Au cours de la saison de football 2021-22, la Premier League affirme avoir bloqué plus de 600 000 flux illégaux. En février 2023, Sky a remporté une bataille devant la Haute Cour pour forcer les fournisseurs d’accès Internet à bloquer les flux illégaux contenant leur contenu.

La Ligue 1 française dispose toutefois de moyens bien plus limités que la Premier League et Sky. Les matchs de Ligue 1 sont actuellement diffusés sur l’une des deux plateformes de streaming légales : Amazon Prime et Canal+.

Cela signifie que les fans basés en France doivent payer pour deux services pour regarder tous les matchs en toute légalité.

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