Il est conseillé aux cueilleurs d’éviter de s’appuyer sur des applications pour smartphone pour identifier les types de champignons en raison du risque d’erreur
Les autorités sanitaires françaises ont souligné les risques d’intoxication liés à la consommation de champignons sauvages, avec 400 cas d’intoxication signalés depuis le 1er juillet.
L’Anses, l’organisme de santé et de sécurité, appelle la population à rester vigilante et à suivre les consignes recommandées pour une consommation sûre à l’heure où débute la saison de la cueillette des champignons (octobre-novembre).
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Symptômes d’intoxication
L’empoisonnement peut entraîner de graves complications de santé.
Sur les 1 482 cas d’intoxications aux champignons recensés en France entre juillet et décembre 2023, 23 ont été considérés comme très graves sans qu’aucun décès associé n’ait été enregistré. L’année dernière, 600 cas ont été enregistrés entre le 1er juillet et le 16 octobre 2023.
Les symptômes d’intoxication les plus courants comprenaient des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et de la diarrhée.
Si vous pensez avoir été empoisonné, vous devez immédiatement consulter un médecin.
Lignes directrices pour une consommation sûre de champignons
L’intoxication est souvent due à un manque d’analyse avant consommation ou à la consommation de champignons en mauvais état, mal conservés ou insuffisamment cuits.
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L’Anses, les centres antipoison et la Direction générale de la santé (DGS) ont émis des conseils pour une cueillette de champignons en toute sécurité.
Ils recommandent de ne cueillir que des champignons que vous pouvez « parfaitement » identifier. Tout doute doit être vérifié par un spécialiste des champignons, comme un pharmacien ou un membre d’une association mycologique.
Évitez de vous fier aux applications pour smartphone pour la reconnaissance des champignons, car le risque d’erreur est accru.
Par ailleurs, l’Office national des forêts recommande d’autres points pour sauvegarder la nature :
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Ne remplir qu’un panier de 5 L par personne et par jour
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Respecter l’humus naturel (matière organique décomposée dans le sol environnant)
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Cueillir le champignon entier, y compris la tige, pour aider à identifier l’espèce
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Demander l’avis d’un professionnel en cas de doute
Les espèces toxiques les plus fréquemment identifiées comprennent Agaricus xanthodermus (Colorant jaune), Macrolepiota venenata, Rubroboletus légaliae et Rubroboletus satanas (Bolet du Diable).
