Les lecteurs disent que le système rend de nombreuses bonnes maisons peu attrayantes et ne donne pas une image complète
À l’éditeur,
Je suis géomètre-expert depuis plus de 40 ans au Royaume-Uni et maintenant retraité en France.
J’ai récemment mis ma maison en vente, ce qui a nécessité de faire appel à un « expert » pour réaliser une « étude environnementale ».
Deux hommes sont arrivés et j’ai été choqué de voir l’un d’eux creuser dans les solives du toit, soi-disant à la recherche de termites.
Il ne s’agit pas d’un contrôle destructeur. De même, enfoncer un tournevis dans des fenêtres manifestement neuves n’est rien d’autre qu’un acte de vandalisme.
Le système de notation énergétique des logements en France s’assouplit (un peu)
Parmi d’autres préoccupations : il n’y avait aucune mention du vitrage sous vide au gaz argon moderne (conforme aux dernières réglementations) dans le rapport, ni du fait que j’ai un compteur d’électricité « hors pointe » qui chauffe l’eau et les radiateurs, et fait fonctionner la pompe de la piscine, pendant les heures de faible tarif.
Ils n’étaient pas non plus intéressés d’apprendre que les murs intérieurs avaient été revêtus de revêtement sec et isolés.
J’ai même installé une échelle pour qu’ils puissent voir l’isolation et l’étanchéité supplémentaires sous les tuiles du toit. Il n’en a pas été fait mention dans le rapport. La liste est longue.
Même l’agent immobilier affirme que le rapport ne correspond pas à l’état de la propriété. De quel genre de rapport de pacotille s’agit-il, où des questions écologiques importantes sont ignorées ?
Apparemment, le logiciel utilisé pour évaluer un bien n’est pas suffisamment sophistiqué pour tenir compte des différences et des adaptations. C’est une véritable blague.
Et pour ces bêtises, vous payez une somme astronomique pour un travail d’arpentage inexact qui pourrait nuire à vos chances de vendre. En tant que géomètre moi-même, je n’ai jamais vu une méthode aussi amateur.
Nick Douglas, Aquitaine
À l’éditeur,
Je crains que votre correspondant précédent, se plaignant des défauts des relevés immobiliers français, n’ait pas saisi la différence entre un DPE français, effectué par le vendeur, et un rapport d’expert immobilier britannique, effectué par l’acheteur s’il le souhaite.
Un DPE est obligatoire avant la vente et est réalisé par un évaluateur de performance énergétique agréé, et non par un géomètre-expert.
En effet, les Français n’ont pas de mot (et peu d’usage) pour désigner les géomètres.
Il n’est pas nécessaire d’inclure dans le DPE les éléments omis du rapport de votre correspondant et il serait en effet remarquable qu’ils y soient inclus.
C’est dommage que des dommages aient été causés lors d’une enquête sur les termites, mais pourquoi n’a-t-il pas dit à l’évaluateur d’arrêter ?
L’inspection anti-termites n’est pas obligatoire et il n’y a pas lieu de subir de dommages ni de dépenses. Bien entendu, dans les endroits où les termites sont fréquentes, une telle inspection faciliterait la vente.
Stuart Ross, par courriel
À l’éditeur,
Je suis tout à fait d’accord avec Nick Douglas dans sa lettre sur les DPE.
L’enquête ne représente pas l’état de notre maison.
Nous avons une note F (enote de l’éditeur : le deuxième plus bas possible) pour notre maison de campagne individuelle, qui dispose d’une nouvelle isolation du toit, d’un double vitrage et de murs de 40 cm d’épaisseur.
Cette note n’attirera pas les acheteurs.
La maison a seulement 70 ans et se trouve dans une position rurale, mais pas isolée, dans le Lot-et-Garonne.
Nous utilisons l’électricité en dehors des heures de pointe et avons des volets tout autour, mais rien de tout cela n’est mentionné dans le rapport.
Comme Nick, nous avons également parlé à l’agent immobilier qui a dit qu’il comprenait mais n’avait aucune influence sur l’enquête.
Le vendeur dépense beaucoup d’argent, rate des ventes potentielles et les acheteurs potentiels pourraient bien être rebutés par l’évaluation sans visite ni enquête plus approfondie.
Ken Smith, Lot-et-Garonne