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Coup dur pour la France alors que Glencore quitte une mine de nickel en difficulté en Nouvelle-Calédonie

by News Team
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Le géant minier suisse Glencore a annoncé qu'il arrêterait sa production et céderait sa part dans les opérations de nickel de Koniambo en Nouvelle-Calédonie suite à une baisse significative du prix de ce métal – un composant essentiel de l'acier inoxydable et des batteries de voitures électriques.

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Glencore a annoncé lundi qu'elle cherchait un nouveau partenaire industriel pour la mine de nickel et l'usine de traitement. Les opérations seront clôturées, avec possibilité de reprise si un nouveau bailleur de fonds est trouvé.

Cette décision porte un coup dur aux efforts du gouvernement français pour mettre en place un plan de sauvetage de l'industrie du nickel de Nouvelle-Calédonie – un secteur d'emploi important qui représente 7 pour cent de la production économique du territoire.

Glencore détient une participation de 49 pour cent dans Koniambo Nickel SAS (KNS). L'autre partenaire est la Société Minière du Sud Pacifique SA (SMSP). Elle a cité les coûts d'exploitation élevés et les conditions de marché défavorables comme raisons de la non-rentabilité des opérations.

“Glencore financera l'opération selon un budget convenu alors qu'elle entamera une transition ordonnée vers un état de soins et de maintenance”, a-t-elle indiqué dans un communiqué de presse.

« Les fours resteront chauds pendant six mois et l'équipe de KNS soutiendra les activités critiques requises pour maintenir l'intégrité de l'actif et assurer la sécurité du site.

Outre des coûts opérationnels de plus en plus élevés, l'industrie du nickel est confrontée à un afflux d'offres en provenance d'Indonésie, le premier producteur mondial de métal industriel.


« Insoutenable »

Tout en exprimant sa gratitude pour les tentatives du gouvernement français visant à rajeunir et à sauver l'industrie du nickel, Glencore a déclaré que KNS restait insoutenable, ajoutant qu'il ne pouvait justifier de continuer à financer ses pertes aux dépens des actionnaires.

Les prix de référence du nickel ont chuté de 46 % depuis le début de 2023, pour atteindre quelque 16 000 dollars la tonne, principalement en raison de la hausse de l’offre indonésienne. Ce ralentissement a rendu les mines de Nouvelle-Calédonie, d’Australie et d’autres régions du monde non rentables.

La semaine dernière, le gouvernement français a proposé une aide d'État de 200 millions d'euros à KNS, dont 60 millions d'euros de subventions pour les prix élevés de l'énergie et un prêt de 100 millions d'euros. Il a également exhorté les actionnaires à contribuer davantage aux efforts de sauvetage.

La France s'implique pour aider KNS à trouver un nouvel investisseur, soulignant l'importance stratégique de l'industrie pour la Nouvelle-Calédonie et son rôle potentiel dans les approvisionnements stratégiques de l'Europe.

Paris exhorte les politiciens locaux à approuver un “pacte sur le nickel”, assouplissant les quotas d'exportation et les restrictions locales sur le minerai brut de nickel. Cette décision vise à améliorer la rentabilité, avec des investissements supplémentaires dans les infrastructures énergétiques prévus par l'État français.

Le négociant en matières premières Trafigura et le groupe minier Eramet, tous deux acteurs des opérations de nickel en Nouvelle-Calédonie, sont confrontés à des défis financiers similaires.

(avec fils de presse)



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