Home France Drogue, sexe… et un chat mort ? Le complot s’épaissit dans l’affaire du sénateur député français

Drogue, sexe… et un chat mort ? Le complot s’épaissit dans l’affaire du sénateur député français

by News Team
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Un sénateur français est soupçonné d’avoir drogué une députée en vue de l’agresser sexuellement, mais il nie les accusations et affirme que les drogues lui étaient destinées alors qu’il luttait contre la mort de son chat de 20 ans.

Le sénateur Joël Guerriau, 66 ans, du parti Horizons, est en garde à vue pour être interrogé sur l’incident.

L’ancien banquier est membre du Sénat depuis 2011 et a été auparavant maire de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique) entre 1995 et 2017.

Que sait-on de cette affaire ?

Tard dans la soirée du 14 novembre, la députée Sandrine Josso, 48 ans, a affirmé avoir commencé à se sentir malade après avoir bu une coupe de Champagne au domicile du sénateur Guerriau.

Les deux ne sont pas dans une relation amoureuse mais ils sont amis depuis environ 10 ans.

Elle a affirmé que le sénateur agissait « bizarrement » et qu’elle l’avait vu « tenir un petit sac en plastique contenant quelque chose de blanc ».

Mme Josso a déclaré qu’elle avait eu des sueurs froides, que son rythme cardiaque s’était accéléré et qu’elle avait commencé à avoir des vertiges. Elle parvient malgré tout à quitter les lieux sans alerter le sénateur Guerriau et retourne à l’Assemblée nationale, où elle et deux collègues appellent les secours.

Après la découverte de traces de drogue dans son organisme, Mme Josso a porté plainte le lendemain matin.

Mme Josso a été élue députée en 2017 puis de nouveau en 2022 et représente la 7e circonscription de Loire-Atlantique.

Quelle était la drogue en question ?

Le parquet a découvert de l’ecstasy (MDMA) dans des échantillons prélevés sur Mme Josso.

Plus tard, des perquisitions au bureau et au domicile du sénateur Guerriau ont permis de retrouver la même substance. Les tests effectués sur le sénateur lui-même ont révélé des traces d’amphétamines, d’opiacés, de cannabis, de cocaïne, de méthadone et de MDMA dans son organisme.

L’avocat de Mme Josso a déclaré qu’elle était « en état de choc » et qu’elle « avait dû déployer des forces physiques et intellectuelles monumentales pour vaincre sa terreur » lors de l’incident. Elle éprouve également un sentiment de « trahison et d’incompréhension totale » face aux agissements présumés de quelqu’un qu’elle considérait comme un ami de longue date.

Quelles sont les dernières nouvelles sur l’affaire ?

Le sénateur Guerriau est accusé d’avoir “administré, à l’insu de Sandrine Josso, une substance susceptible d’altérer son discernement ou son contrôle sur ses actes, en vue de commettre un viol ou une agression sexuelle, ainsi que de détention et usage de substances classées comme stupéfiants”.

Le sénateur a nié ces allégations. Son avocat, Rémi-Pierre Drai, a déclaré à l’AFP que le sénateur Guerriau “se battra” pour “montrer qu’il n’a jamais voulu administrer une substance à sa collègue de travail et amie de longue date dans le but de la maltraiter”. Il a imputé ce “désagrément dramatique” à l’AFP. une « erreur de manipulation ».

Qu’est-ce qu’un chat mort a à voir là-dedans ?

Le sénateur Guerriau a déclaré qu’il avait obtenu la drogue – qu’il croyait être un euphorisant et non une extase – auprès d’un membre du Sénat pour son propre usage.

Il a déclaré qu’il envisageait de prendre ce médicament lui-même afin de faire face à ce qu’il décrit comme des difficultés personnelles, notamment la visite d’un ami atteint d’un cancer et la mort de son chat, qu’il possédait depuis 20 ans.

À quelles sanctions politiques le sénateur a-t-il été confronté ?

Il a été suspendu par son parti Horizons et son groupe parlementaire, et pourrait ensuite être exclu définitivement si la procédure disciplinaire l’exige.

Il a également été suspendu et une nouvelle procédure disciplinaire a été engagée du parti Les Indépendants au Sénat, pour lequel il siège. Il risque également d’être expulsé d’ici.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a demandé au sénateur Guerriau de « se retirer de toutes activités liées à son mandat ».

À quelles sanctions pénales pourrait-il faire face ?

Une telle infraction est punie d’un emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans et d’une amende de 75 000 €. Cette peine peut être portée à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende si l’infraction est commise sur un mineur de moins de 15 ans.

Le sénateur Guerriau reste en garde à vue. Son cas devrait être entendu en janvier.

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