Des baisses d’environ 10 % (jusqu’à 1 100 € de moins par m2 (en termes réels) ont été observées dans plusieurs arrondissements. Un seul n’a pas connu de baisse significative
Les prix de l’immobilier ancien ont fortement chuté à Paris – dans la majorité des arrondissements – et le prix moyen des appartements a chuté jusqu’à 10 % en un an dans certains quartiers.
Cela a en partie entraîné une baisse considérable des ventes, selon les Notaires de Paris, allant jusqu’à -15% entre février-avril 2024, et la même période en 2023.
Où a-t-on constaté les plus fortes baisses ?
La plupart des arrondissements ont connu une baisse, mais les plus fortes baisses ont été observées dans :
-
9e arrondissement : Baisse de 10,14 % (à 9 750 € le m2)
-
19e arrondissement : Baisse de 9,76 % (à 7 670 € le m2)
-
12e arrondissement : Baisse de 9,20 % (à 8 490 € le m2)
Seul le 2e arrondissement est resté relativement stable, avec une baisse de seulement 0,42%, pour un prix au mètre carré de 11.760 €.
De même, les 8e et 7e arrondissements n’ont pas beaucoup baissé (à 1,92 % et 3,57 %, pour des prix de 11 240 € et 13 250 € le m2 respectivement).
Quels sont aujourd’hui les quartiers immobiliers les plus abordables et les plus chers de Paris ?
L’arrondissement le plus « abordable » est désormais le 19e, à 8 600 € le m2. Le plus cher est le 6ème, avec un prix moyen de 13 550 € le m2.
Le tableau ci-dessous montre l’évolution des prix de 2023 à 2024, la baisse réelle en euros et la baisse en pourcentage sur un an.
A lire aussi : CARTE : découvrez où les prix de l’immobilier augmentent et baissent en France
Ralentissement à l’échelle nationale
Cette annonce intervient dans un contexte de ralentissement du marché immobilier français au cours des derniers mois.
Des données récentes des Notaires de France ont montré que le nombre de biens vendus au cours des 12 mois précédant février 2024 était le plus bas depuis près d’une décennie, et la baisse du volume d’une année sur l’autre a atteint des chiffres records.
De même, le rapport de février 2024 de la Fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM), qui regroupe 12 000 agents sur tout le territoire, a constaté que le marché était beaucoup plus lent que les années précédentes et favorisait les acheteurs plutôt que les vendeurs.
Lire aussi : Où les prix de l’immobilier ont-ils le plus baissé en France ?
Les acheteurs ont commencé à négocier plus durement en avril, ont indiqué les agents immobiliers. Les prix de l’immobilier ont chuté en moyenne de 9 % à l’échelle nationale au cours des six mois précédant avril, dit La Boîte Immo, remet le pouvoir entre les mains des acheteurs.
« Les acheteurs ont désormais l’embarras du choix », a déclaré Olivier Bugette, PDG de l’entreprise. « Les agents immobiliers reçoivent des offres pour mettre de nouvelles maisons sur le marché alors même qu’ils ont du mal à vendre celles qui sont actuellement en vente. »