La police française a perquisitionné jeudi le siège du Comité olympique de Paris 2024 dans le cadre d’une nouvelle enquête en lien avec une enquête en cours sur des allégations de favoritisme dans l’attribution de contrats pour les Jeux.
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Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 ont déclaré que leur siège avait été perquisitionné mercredi par le procureur national financier du pays.
Une source judiciaire a indiqué que cette perquisition, qui visait également des sociétés d’organisation d’événements, s’inscrivait dans le cadre d’une enquête en cours sur des allégations de favoritisme.
Le Comité olympique a déclaré dans une déclaration aux journalistes que le bureau avait « obtenu toutes les informations demandées » et qu’il « coopérait pleinement à l’enquête, comme il l’a toujours fait ».
Contrats examinés
Cette perquisition, qui visait également les sociétés impliquées dans l’organisation de la cérémonie d’ouverture du 26 juillet 2024 – Double2, Ubibene, Obo et Paname24 – s’inscrit dans le cadre d’une enquête ouverte sur des soupçons de « prise illégale d’intérêt, favoritisme et recel » dans l’attribution de plusieurs contrats, a déclaré une source à Reuters.
L’enquête a été ouverte après des perquisitions menées en juin 2023, en lien avec des enquêtes précédentes. Lors de ces perquisitions, les enquêteurs ont perquisitionné le siège du comité à Saint-Denis, au nord de Paris, ainsi que la Solideo, l’entité publique qui construit les infrastructures des Jeux olympiques et paralympiques.
Le Comité olympique et la Solideo prévoient de dépenser 8 milliards d’euros pour les Jeux, et les organisateurs sont désormais la cible d’au moins trois enquêtes sur l’attribution de plusieurs contrats.
Une enquête a été ouverte en 2017 pour favoritisme, puis une seconde en 2022, avec de nouvelles accusations suite à un audit de l’agence française anti-corruption.
(avec Reuters)