Un petit-fils du héros de guerre français, le général Charles de Gaulle, a déclaré vouloir postuler pour devenir russe, après avoir déploré les « valeurs qui ont disparu de l’Occident ».
Pierre de Gaulle, 60 ans, assistait à un forum culturel à Saint-Pétersbourg le 16 novembre, lorsqu’il a déclaré : « Je serais honoré de recevoir la citoyenneté russe. Je suis heureux de voir que vous vous battez pour les valeurs traditionnelles ; la famille, la spiritualité… toutes ces valeurs ont disparu dans les pays occidentaux.
Il a ensuite déclaré à l’agence de presse TASS qu’il avait l’intention de demander la citoyenneté russe et a déclaré que la Russie offrait de « grandes possibilités ».
Depuis le début de la guerre en Ukraine, M. de Gaulle a répété à plusieurs reprises qu’il était un partisan du président russe Vladimir Poutine. Il a depuis déclaré qu’il pensait que l’Occident avait « perdu » la guerre.
Toujours à Saint-Pétersbourg, il a déclaré : « Ni l’OTAN ni l’Occident ne peuvent continuer la guerre », suggérant qu’il épouse la rhétorique de M. Poutine selon laquelle les États-Unis et l’OTAN sont les « vrais » antagonistes dans la guerre et l’utilisent comme un moyen de affaiblir Moscou. Il a ensuite déclaré : « Il faut arrêter cette tragédie ».
En janvier dernier, M. de Gaulle déclarait au Figaro : « Je suis frappé par cette pensée obstinée qui présente systématiquement Poutine comme le « méchant » et son homologue ukrainien (le président Volodymyr Zelensky) comme le « gentil ».
En février, il s’est rendu à Volgograd (anciennement Stalingrad) pour assister aux commémorations du 80e anniversaire de la victoire soviétique sur les Allemands en 1943.
En tant que petit-fils du général de Gaulle – qui a mené la lutte contre les Allemands en France pendant la Seconde Guerre mondiale et est devenu plus tard président de la France – M. de Gaulle est issu d’une famille généralement considérée comme représentant la fierté et les valeurs françaises.
Il est le quatrième fils de Philippe de Gaulle, fils aîné du général de Gaulle.
Sa position pro-russe le met clairement en porte-à-faux avec sa famille, qui a déjà pris ses distances avec ses commentaires.
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