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Les larmes alors que les sénateurs soutiennent que l'avortement est une liberté constitutionnelle

by News Team
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Des images émouvantes ont été diffusées hier soir (28 février) alors que le Sénat français votait en faveur de faire de l'avortement une liberté constitutionnelle.

La sénatrice Mélanie Vogel, membre du Parti vert, était en larmes après le vote, affirmant que le Sénat était « loin d'être favorable » lorsque les propositions ont été initialement présentées en 2022.

« Il s’agit d’une victoire historique et féministe », a-t-elle déclaré.

“Ce sera une victoire pour les femmes du monde entier”, a ajouté le sénateur du Parti communiste Ian Brossat, qui a également voté en faveur du changement.

Les féministes et autres partisans du projet de loi ont accueilli les sénateurs en larmes après le vote, avec 267 voix pour et 50 contre.

“C'était difficile de ne pas laisser exploser sa joie”, a déclaré Floriane Volt de l'association Fondation des Femmes.

Les publications sur les réseaux sociaux ci-dessous montrent des images de sénateurs et de partisans après le vote.

Un congrès se réunira à Versailles le 4 mars pour convenir des modifications de l'article 34 du Constitution française.

Les trois cinquièmes des participants au congrès (composés de membres des deux chambres politiques) doivent voter en faveur des changements, mais cela est très probable, puisque le Sénat et l'Assemblée nationale ont maintenant voté en faveur.

Cela fera de la France le premier pays au monde où l'accès à l'avortement est constitutionnellement garanti.

Lire la suite : Simone Veil : une force du bien, pour les femmes, pour la France, pour tous

Un chemin difficile vers le succès

La chambre politique basse de la France, l'Assemblée nationale, déjà voté en faveur des changements en 2022Cependant, le Sénat a rejeté les propositions, principalement en raison de leur formulation.

Les membres de droite du Sénat (qui compte plus de membres conservateurs que l'Assemblée nationale) se sont déclarés globalement favorables à l'idée, mais en désaccord avec la formulation du projet de loi, en particulier le « droit » à l'avortement.

La motion mise à jour a remplacé le mot « droit » par « liberté garantie » (liberté garantie), et plus tôt cette année, l'Assemblée nationale a de nouveau voté pour.

Un « droit » doit non seulement être protégé contre toute ingérence, mais aussi bénéficier d'un soutien institutionnel de la part de l'État (par exemple, le « droit à l'éducation » oblige le gouvernement à fournir une éducation gratuite pour tous et à gérer un système scolaire public).

Ce sera la première fois que l'expression « liberté garantie » sera incluse dans la constitution, et on ne sait pas exactement comment elle fonctionnera jusqu'à ce que la constitution soit définitivement modifiée par le congrès.

Les deux principales lectures de cette phrase sont 1) l'accès à l'avortement ne peut jamais être restreint, et l'État peut être pénalisé s'il entrave l'accès à l'avortement, et 2) l'État doit fournir une « garantie » que cette liberté soit accessible aux personnes. le tout en France, ce qui peut inclure la mise en place d'un soutien structurel.

Certains craignaient que malgré ces changements, le Sénat rejette à nouveau la motion, mais leurs craintes ont été apaisées, avec une forte opinion en faveur des changements.

Lire la suite : Pourquoi Macron veut que le droit à l'avortement soit ajouté à la constitution française

Quelles sont les règles actuelles en matière d'avortement en France ?

L’avortement a été dépénalisé pour la première fois en 1975 en France, et depuis 2022, les femmes peuvent avoir accès à un avortement pendant les 14 premières semaines de grossesse pour les avortements programmés, et à des avortements médicamenteux – généralement avec une pilule – au cours des neuf premières semaines.

Les frais d'avortement sont remboursés à 100 % par la sécurité sociale et il n'y a pas de limite d'âge minimum. Vous pouvez en savoir plus sur le droit à l’avortement (en anglais) ici.

Ce calendrier n’est pas affecté par les modifications apportées à la constitution.

En ajoutant l’accès à l’avortement à la constitution française, les futurs gouvernements ne pourront pas restreindre totalement l’accès à l’avortement dans le pays.

Les efforts visant à consacrer l’avortement dans la Constitution en France ont gagné du terrain après l’annulation de l’affaire Roe vs Wade aux États-Unis, une affaire judiciaire historique qui garantissait le droit à l’avortement aux États-Unis, même s’il n’a jamais été constitutionnellement garanti.

Quelques pays d'Europe interdisent l'avortement, notamment Malte, Andorre et le Liechtenstein. Dans d'autres pays, dont la Pologne, cette pratique n'est autorisée qu'en cas de viol ou lorsqu'il existe une menace pour la vie de la mère.

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