La semaine dernière, les autorités sanitaires du sud-ouest de la France ont imposé une interdiction temporaire de la vente des huîtres du Bassin d'Arcachon. Cette décision fait suite à une série de cas d’intoxications alimentaires qui ont touché plusieurs personnes.
Publié le:
1 minute
L'interdiction a touché de nombreuses personnes qui mangeaient des huîtres lors des célébrations annuelles de Noël et du Nouvel An et a provoqué une onde de choc dans l'industrie ostréicole.
L'ostréiculteur Philippe Le Gal, a vu ses ventes s'évaporer.
“Nous avons à peine vendu 10 pour cent, presque rien”, at-il blâmé la récente crise sanitaire qui a frappé l'industrie.
La crise sanitaire a pour origine une épidémie de norovirus, un virus très contagieux provoquant des vomissements et des diarrhées, détecté dans des huîtres du bassin d'Arcachon, près de la ville côtière de Bordeaux.
🦪Les producteurs d'#huîtres regrettons “une panique générale, alors qu'on n'est même pas à 10 % de zones contaminées (par le #norovirus) en France” : “Le problème vient des stations d'épuration et pas de notre production”, mais “le mal est fait”. /
-Nicolas Berrod (@nicolasberrod) 31 décembre 2023
Réagissant rapidement, les autorités locales ont interdit la récolte et la vente des huîtres de la zone et ont également imposé des restrictions à la production dans les sites du nord de la France, notamment dans le Calvados et la Manche.
On pense que la contamination est due aux niveaux élevés d’eau de pluie qui ont provoqué des inondations dans les usines de traitement des eaux usées, entraînant la pénétration d’eaux usées non traitées dans l’océan, contaminant finalement les huîtres.
Les autorités ont émis des directives urgentes pour que les producteurs arrêtent la vente des huîtres déjà récoltées, exhortant les consommateurs à les restituer rapidement.
“Catastrophique”
Philippe Le Gal, qui est également président de la Fédération nationale conchylicole, s'est dit préoccupé par la panique des consommateurs, qualifiant la situation de “catastrophique”.
Bien que moins de 10 pour cent de la production totale d'huîtres française soit directement touchée, soit environ 8 000 tonnes par an, les répercussions se sont répercutées sur l'ensemble du secteur.
Les producteurs accusent les autorités locales et pointent du doigt l'échec du traitement des eaux usées.
(Avec les fils de presse)