L’OGF condamné à payer de lourdes amendes après que le tribunal a rejeté sa demande selon laquelle les funérailles sont des événements privés exemptés de droits d’auteur sur la musique
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La plus grande entreprise de pompes funèbres en France, OGF, a perdu un procès concernant une redevance de 3,33 € par service pour le droit de diffuser de la musique lors de ses services.
L’entreprise, qui possède Pompes funèbres généralesavait refusé une augmentation de prix de 1,93 € par service imposée par le Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), chargée de collecter les droits d’auteur sur la musique en France.
Elle a poursuivi la Sacem en justice, insistant sur le fait que les funérailles n’étaient pas des événements publics et devaient donc être exonérées.
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Toutefois, les juges de la tribunal judiciaire de Paris a rejeté l’argument, notamment parce que la Sacem a pu démontrer que ses agents avaient pu assister aux funérailles comme s’il s’agissait d’événements publics, et que de la musique avait été jouée lors de la plupart d’entre elles.
L’OGF a été condamnée à payer 70 000 € de frais estimés non payés depuis la hausse des prix de 2019, 10 000 € de frais de justice et 36 000 € supplémentaires à une société appelée Spré, utilisée par la Sacem pour gérer les paiements.
En 2022, la Sacem a fait la une des journaux en envoyant des courriers aux propriétaires de chambres d’hôtes, de gîtes et de locations de vacances en France, leur demandant 198,01 € avant impôts (223,97 € après impôts) par an pour la musique diffusée sur les lieux.
Il y était stipulé : « Si vous possédez un appareil de diffusion, vous devez vous inscrire pour payer notre cotisation annuelle pour l’hébergement touristique afin d’être en conformité avec les règles. »