La plupart des logements et des bureaux doivent être équipés de thermostats d’ici 2027 dans le cadre du « plan thermostat » annoncé par le gouvernement. Nous examinons ce que cela signifie, comment cela fonctionne et qui en est exempté.
Depuis 2017, les nouveaux systèmes automatiques de chauffage et de climatisation vendus en France doivent être équipés d’un thermostat.
Il peut s’agir soit d’un thermostat individuel sur le système lui-même, soit d’un thermostat dans chaque pièce connecté à un système de chauffage ou de refroidissement central automatique.
Le ‘Plan Thermostat’ inclus dans le ‘Plan de Sobriété Energétique 2023» ou plan de sobriété énergétique, le 12 octobre, cherche à étendre cette obligation en incitant à équiper les anciens systèmes de chauffage de thermostats.
L’idée est que les thermostats contribuent à réduire la consommation d’énergie.
« Avoir un thermostat intelligent signifie 15 % de consommation d’énergie en moins », annonce le Plan de Sobriété Energétique.
“Afin d’aider les gens à avoir la bonne température aux bons endroits, le gouvernement lance le ‘Plan Thermostat’ en collaboration avec des partenaires du secteur privé.”
Qui est concerné par le « Plan Thermostat » ?
Toutes les habitations et tous les bureaux qui utilisent des systèmes de chauffage automatiques sont concernés par ce dispositif.
Les systèmes sans thermostats intégrés (généralement ceux antérieurs à 2017) doivent être remplacés ou mis à niveau avec des thermostats.
Les radiateurs à eau chaude devront être équipés de « vannes intelligentes », capables de les allumer et de les éteindre en fonction de la température ambiante.
Environ 27 millions de foyers ne disposent pas de thermostat dans chaque pièce, ce qui signifie que 9 millions de foyers doivent en être équipés chaque année pour atteindre l’objectif 2027.
À partir de 2024, l’État prendra en charge jusqu’à 80 % du coût d’installation de ces systèmes. Le processus exact pour cela n’a pas encore été annoncé.
Le plan propose également des partenariats entre l’État et de grandes enseignes comme Leroy Merlin, Castorama, Bricodépot, Bricorama, Fnac et Darty pour faciliter les offres de thermostats intelligents et leur installation.
Les citoyens pourront également demander le soutien de leur fournisseur d’énergie en demandant un certificat d’économies d’énergie (CEE), ou certificat d’économie d’énergie, pour les équiper. Cela se présente généralement sous la forme d’une réduction sur la facture d’électricité.
Pour bénéficier de la subvention CEE, versée une fois les travaux terminés, ceux-ci doivent être réalisés par un professionnel agréé RGE.
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Aucune pénalité n’a encore été annoncée pour les propriétaires de systèmes sans thermostat.
Quels systèmes de chauffage ne sont pas concernés par le « Plan Thermostat » ?
Les systèmes non automatiques ne sont pas concernés.
Ces systèmes comprennent des poêles à bois, à granulés et à gaz ainsi que des radiateurs mobiles.
Combien coûtent les thermostats et les « thermostats intelligents » ?
Cela dépend du nombre de radiateurs que vous devez connecter, s’il s’agit de radiateurs à eau chaude ou électriques, et si vous souhaitez ou non contrôler le système avec votre smartphone.
Les systèmes les moins chers coûtent environ 100 €, voire 500 €. Ceux-ci devront ensuite être connectés à vos radiateurs, ce qui peut coûter environ 60 € par radiateur pour chaque « vanne intelligente ».
Un autre facteur est le prix d’installation, qui est plus élevé si des travaux de câblage sont nécessaires. Cependant, de nombreux systèmes de thermostat modernes communiquent via Wi-Fi. L’installation par un professionnel coûte de 100 € à 200 €.
Le coût relativement élevé d’achat et d’installation de ces systèmes devrait être amorti sur une période de plusieurs années. Si l’économie estimée à 15 % est exacte, un ménage qui dépense 1 000 € en frais de chauffage et de climatisation économisera 150 € chaque année.
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