Paris (AFP) – Trois sites des Jeux olympiques de Paris connaissent de légers retards et sont sous surveillance, mais toutes les infrastructures sportives devraient être livrées à temps pour le début des Jeux en juillet, a déclaré mercredi le plus haut responsable des infrastructures de l'événement.
Publié le:
2 minutes
La construction d'une partie du village des athlètes accuse un retard de plusieurs semaines, tout comme la rénovation du monument du Grand Palais, au centre de Paris, qui accueillera l'escrime, a indiqué le responsable des infrastructures des JO de Paris, la Solideo.
Un troisième site – la piscine de Colombes destinée à l'entraînement dans le nord de Paris – ne devrait être terminé qu'en juin et est sous observation.
“Il y a trois sites sur 70 qui sont surveillés, sans que le calendrier soit menacé”, a déclaré Nicolas Ferrand lors d'une audition de la commission des sports du Sénat.
“Dans l'ensemble, les travaux se déroulent parfaitement dans les délais et respectent le budget qui nous a été accordé et les niveaux d'ambition qui ont été fixés”, a-t-il ajouté.
Les entrepreneurs se battent également pour achever l'extension cruciale d'une ligne de métro au nord et au sud de Paris avant le début du spectacle sportif, mais les organisateurs restent convaincus que tout sera conclu à temps.
« Parfaitement à l'heure »
Michel Cadot, qui dirige un comité de coordination des Jeux et dirige l'Agence nationale des sports, a également rassuré la commission sénatoriale sur le fait que les Jeux se dérouleraient “parfaitement dans les délais et dans les limites du budget”.
La cérémonie d'ouverture du 26 juillet, qui verra les équipes descendre la Seine au centre de Paris, est encore en cours de finalisation.
Cadot a indiqué que le nombre de spectateurs était encore en discussion et qu'une réduction de 10 à 15 pour cent était envisagée.
Les organisateurs avaient initialement annoncé qu'ils prévoyaient que 600 000 personnes y assisteraient en personne – la plupart gratuitement – mais la dernière estimation est de 500 000, selon des sources policières et politiques.
L'idée d'une cérémonie en plein air – la première fois que le défilé aura lieu à l'extérieur du stade d'athlétisme dans l'histoire des Jeux olympiques – a été critiquée depuis son lancement en raison de problèmes de sécurité.
Cadot a déclaré que la cérémonie ne pouvait pas être déplacée au stade d'athlétisme comme un “plan B” car il serait alors utilisé pour le rugby.
Les plans d'urgence prévoyaient une “adaptation du concept sur la Seine”, a-t-il expliqué, ce qui, selon les médias, pourrait entraîner le retrait des athlètes si le risque d'attentat terroriste était jugé trop élevé.
Il s'est également dit convaincu que la Seine pourrait être utilisée pour les épreuves de natation en eau libre et de triathlon alors que les efforts se poursuivent pour nettoyer la voie navigable.
Les travaux « avancent très bien avec des résultats remarquables déjà visibles », a-t-il déclaré aux sénateurs.
La mauvaise qualité de l'eau a forcé l'annulation de trois épreuves tests de natation en juillet et août derniers.
