Home France Un employé parisien licencié pour ne pas être « assez amusant » remporte 500 000 €

Un employé parisien licencié pour ne pas être « assez amusant » remporte 500 000 €

by News Team
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Un tribunal français a condamné une entreprise à verser 500 000 € à un ancien employé après que celui-ci ait été licencié pour ne pas être « assez amusant ».

La Cour d'appel de Paris a rendu son jugement le 30 janvier, estimant que la décision de Cubik Partners de licencier un salarié pour ce motif constituait une « atteinte à sa liberté d'expression et à sa liberté fondamentale ».

L'employé, connu dans les dossiers judiciaires sous le nom de M. T, a été licencié de son poste après que son employeur a affirmé qu'il n'était pas « assez amusant ou professionnel » et qu'il « n'était pas suffisamment en phase avec les « valeurs » de l'entreprise.

Boissons d'entreprise

Cubik Partners a affirmé que l'employé – qui a rejoint l'entreprise en 2011 – n'avait jamais participé aux événements de l'entreprise ni aux apéritifs du week-end, n'était pas un bon auditeur et parlait aux personnes qu'il dirigeait sur un « ton cassant et démotivant ».

Cependant, le plaignant a déclaré qu'il trouvait les événements trop alcoolisés et qu'il ne voulait pas y participer.

Il a déclaré : « Les séminaires et les apéros du week-end conduisaient souvent à une consommation excessive d’alcool, encouragée par les associés, qui mettaient à disposition de grandes quantités d’alcool, et par des pratiques prônées par les associés, impliquant la promiscuité, le harcèlement et l’incitation à divers excès et mauvaises conduites. »

Cas de licenciement abusif

Le salarié a assigné Cubik Partners aux prud'hommes après son licenciement, réclamant 496 000 € d'indemnités pour licenciement abusif. Sa demande a été initialement rejetée par la cour d’appel de Paris en 2021.

Cependant, les juges ont renvoyé l'entreprise et le salarié devant la Cour d'appel.

Ceci au motif que « les critiques adressées au salarié pour sa rigidité, son manque d'écoute et son ton parfois cassant et démotivant à l'égard de ses subordonnés » ne constituaient pas une remise en cause de ses « opinions personnelles », mais finalement une remise en cause de sa liberté. d'expression.

Le jugement du 30 janvier a estimé que « la liberté d'expression et de dissidence du salarié, liberté fondamentale, avait été violée ».

Le salarié a désormais également la possibilité de réintégrer l’entreprise, mais on ne sait pas s’il le fera.

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