Home Monde La police tanzanienne cherche à arrêter des dirigeants de l’opposition après des manifestations

La police tanzanienne cherche à arrêter des dirigeants de l’opposition après des manifestations

by News Team
0 comment


Écoutez cet article

Estimé 2 minutes

La version audio de cet article est générée par synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La Tanzanie cherche à arrêter de hauts responsables de l’opposition qu’elle accuse d’être à l’origine des manifestations meurtrières qui ont balayé le pays lors des élections présidentielles et parlementaires de la semaine dernière.

Le principal parti d’opposition, le Chadema, et certains défenseurs des droits de l’homme affirment que les forces de sécurité ont tué plus de 1 000 personnes. Le gouvernement a qualifié ces chiffres d’exagérés sans donner son propre bilan.

La police a répertorié samedi 10 personnes recherchées dans le cadre de son enquête sur les troubles, un jour après que les procureurs ont inculpé 145 personnes pour trahison.

“Les forces de police, en collaboration avec d’autres agences de défense et de sécurité, poursuivent une chasse à l’homme sérieuse pour retrouver tous ceux qui ont planifié, coordonné et exécuté cet acte ignoble”, a déclaré un porte-parole de la police dans un communiqué.

Des dirigeants de l’opposition recherchés pour être arrêtés

Parmi les personnes recherchées figurent le secrétaire général du Chadema, John Mnyika, son adjoint, Amaan Golugwa, et la responsable de la communication du parti, Brenda Rupia, indique le communiqué.

Ni Chadema ni les responsables n’étaient immédiatement disponibles pour commenter la déclaration de la police.

Le leader du Chadema, Tundu Lissu, a été accusé de trahison en avril, et son exclusion du scrutin, ainsi que celle d’un autre principal candidat de l’opposition, a largement motivé les protestations.

La commission électorale a déclaré la présidente sortante Samia Suluhu Hassan vainqueur avec près de 98 pour cent des voix. Elle a prêté serment lundi.

La présidente tanzanienne nouvellement élue, vêtue d'un hijab rouge et d'une robe noire, signe son serment sur une grande table en chêne
La présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan, à droite, assiste lundi à sa cérémonie d’investiture à Dodoma, la capitale du pays. (Unité de presse présidentielle de Tanzanie/Reuters)

Les observateurs de l’Union africaine ont déclaré que le vote n’était pas crédible et qu’ils avaient documenté un bourrage des urnes. Le gouvernement a rejeté les critiques sur le processus et a déclaré que les élections étaient équitables.

De violentes manifestations ont éclaté le 29 octobre dans les villes de Dar es Salaam, Arusha, Mwanza et Mbeya, ainsi que dans plusieurs régions du pays, a indiqué la police dans un communiqué publié samedi, décrivant pour la première fois l’ampleur des troubles.

Des personnes ont été blessées lors des violences, a indiqué la police sans donner de détails, tandis que des biens privés et publics, notamment des guichets automatiques bancaires et des bureaux gouvernementaux, ont été détruits.

You may also like

Leave a Comment

Our Company

Rivedin Provides news from the source.

Newsletter

Laest News

@2021 – All Right Reserved. Designed and Developed by RIVEDIN

Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?
-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00