La nourriture, l’énergie, le carburant, le loyer et l’eau sont de plus en plus chers depuis des années
Le coût de la vie élevé est un facteur clé pour les électeurs des élections législatives françaises du 30 juin et du 7 juillet, nombreux étant ceux qui estiment que les gouvernements successifs du président Macron n’ont pas fait grand-chose pour les aider.
Avant l’invasion de l’Ukraine en 2022, les termes tels que « coût de la vie » et « contraction de l’inflation » étaient rares.
Au moment des élections européennes de 2024, « l’inflation » était la préoccupation numéro un des électeurs français. contrairement aux autres Européens, plus préoccupés par les questions de santé.
Cependant, l’inflation est en réalité en baisse d’année en année – et inférieure au taux d’intérêt pour la première fois depuis 2022 – et le changement n’a pas encore été ressenti par les consommateurs.
Lire la suite : GRAPHIQUE : Voir l’évolution des prix de l’alimentation, de l’énergie et des services au cours de l’année en France
En effet, dans de nombreux cas, les prix augmentent en 2024 précisément parce qu’ils n’ont pas augmenté en 2023, notamment :
De nombreux autres biens de consommation subissent encore les répercussions de la hausse des coûts de l’énergie.
L’effet global est que les budgets des Français sont serrés et que leur patience s’amenuise avec le président Macron, qui est perçu comme l’ami des riches en raison de la suppression d’un impôt sur la richesse et son remplacement par une richesse limitée à la propriété.
Des hommes politiques portant des cadeaux
La bonne nouvelle pour les électeurs est que les trois principaux candidats aux élections législatives françaises du 30 juin et du 7 juillet offrent aux citoyens un allègement du coût de la vie.
Rien qu’en électricité, ils proposent tous les trois des baisses de prix :
Le Rassemblement national (sous l’égide de l’Union nationale) propose de baisser la TVA sur l’électricité de 20,5% à 5,5%
L’alliance du président Macron propose une réduction de 15 % en 2025.
Le Nouveau Front populaire affirme qu’il va réduire les prix en supprimant ce qu’il appelle la « taxe Macron », qui est en réalité la Taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE). Cette taxe a été suspendue en 2022 puis rétablie en janvier 2024.
Cependant, le coût du déficit de la France laisse peu de marge de manœuvre.
Le pays est obligé d’économiser 20 milliards d’euros en 2024 et 30 milliards d’euros en 2025 afin de maîtriser le coût de l’emprunt.
Alors que peu de politiciens osent exprimer de sombres nouvelles en période électorale, il a été suggéré que le refus de Jordan Bardella de s’engager à revenir sur les réformes des retraites du président Macron était une manière de rassurer les marchés monétaires sur sa compréhension de la réalité économique française.
“Économiquement, je suis raisonnable”, a-t-il déclaré RTL.