Home Business La France assouplit les règles hypothécaires pour autoriser davantage de prêts sur 27 ans

La France assouplit les règles hypothécaires pour autoriser davantage de prêts sur 27 ans

by News Team
0 comment


La France a assoupli les règles clés concernant le remboursement des prêts hypothécaires dans le but de relancer le secteur immobilier en déclin et d'aider en particulier les primo-accédants.

Ces changements faciliteront l'accès au crédit immobilier à un moment où de nombreux primo-accédants sont exclus du marché en raison des taux d'intérêt élevés. malgré une baisse des prix de l'immobilier.

L’un des changements clés est la possibilité d’étaler les remboursements hypothécaires sur 27 ans dans un plus grand nombre de cas.

D'autres incluent un amendement aux règles relatives au ratio d'emprunt/revenu (actuellement fixé à 35 % du revenu des emprunteurs) et aux prêts relais, ainsi qu'une plus grande flexibilité permettant aux banques de déroger aux règles sans risquer de sanctions.

Le Haut Conseil de stabilité financière (Haut conseil de stabilité financière, ou HCSF) a adopté ces mesures le 4 décembre. Les changements entreront en vigueur au plus tard début 2024 mais pourraient commencer dès le 14 décembre.

Hypothèques de 27 ans pour les propriétés à rénover

La Banque de France et le ministère des Finances ont tous deux convenu que la limite maximale actuelle de 25 ans pour un prêt hypothécaire devrait être maintenue.

Toutefois, dans les cas où au moins 10 % du prêt sera consacré aux travaux de rénovation (travaux), les remboursements peuvent être étalés sur 27 ans.

Cela entraînerait une baisse des remboursements mensuels « jusqu'à 30 euros… ce qui a un impact sur (le niveau de) l'endettement », a expliqué le courtier financier Jonathan Mhanni à FranceInfo.

Auparavant, les travaux devaient couvrir 25 % du montant total du prêt hypothécaire pour pouvoir bénéficier d'un remboursement sur 27 ans.

La Banque de France se méfie du « surendettement » et des situations qui permettent aux gens d'emprunter trop et de courir ainsi le risque de ne pas pouvoir faire face à leurs remboursements.

Les changements sont donc limités du côté des demandeurs de prêt hypothécaire eux-mêmes.

Un autre changement, cependant, est que les intérêts de remboursement des « prêts relais » (prêt relais) ne seront pas pris en compte dans le calcul du ratio d'endettement/revenu des candidats.

Cela permettra à ceux qui ont besoin d'un crédit relais d'atteindre les niveaux requis pour un crédit immobilier, d'emprunter un peu plus sans dépasser le ratio de 35 %, que la Banque de France comme l'État ne veulent pas modifier.

Lire la suite : Sept tendances clés dans les nouvelles données du marché immobilier français

Les banques bénéficient de plus de flexibilité

Le changement majeur pour les banques réside dans la manière dont les dérogations seront mesurées. Les banques peuvent déroger aux règles habituelles dans 20 % des cas (généralement pour aider les primo-accédants, qui doivent représenter au moins un tiers des dérogations). Or, ils ne le font actuellement que pour 14 % des candidats, coupant ainsi un certain nombre de primo-accédants.

Cela serait dû au fait que les banques craignent des sanctions en cas de dépassement de la limite de 20 % et ont donc tendance à être prudentes.

À l’avenir, les banques disposeront de six mois pour ramener leurs niveaux de dérogation globaux en dessous de 20 % si elles les dépassent avant de s’exposer à des sanctions. Ceci, en théorie, devrait leur permettre d’être plus ouverts sur cette option.

D’autres changements en route ?

Le HCSF a annoncé qu'il soutenait également une proposition du Fédération bancaire française (Fédération bancaire française) pour permettre le réexamen d'une demande de prêt solvable après un refus bancaire.

Cela permettrait aux emprunteurs de savoir pourquoi leur demande a été rejetée, leur permettant ainsi de reformuler une demande avec de plus grandes chances de succès, ainsi que d'être informés de l'endroit où ils peuvent rechercher un financement alternatif.

Le HCSF assure que cela ne constituerait pas une sorte de « droit universel au crédit » pour les candidats – « Ce serait la meilleure façon d’amener les gens à s’endetter trop et… ce ne serait pas constitutionnel », a déclaré une source. du conseil.

Des questions se posent également quant à l’impact d’une telle mesure, étant donné que ni le ministère des Finances ni la Banque de France ne publient de chiffres sur le nombre de demandes de prêt hypothécaire rejetées.

S'il est approuvé, ce point pourrait entrer en vigueur dès février.

Articles Liés

Cinq facteurs clés affectant la baisse des prix de l’immobilier en France

Le prêt immobilier sans intérêt sera accessible à davantage d'acheteurs en France

You may also like

Leave a Comment

Our Company

Rivedin Provides news from the source.

Newsletter

Subscribe my Newsletter for new blog posts, tips & new photos. Let's stay updated!

Laest News

@2021 – All Right Reserved. Designed and Developed by RIVEDIN

Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?
-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00