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Le ministre français de la Défense espère que l’aide médicale parviendra bientôt aux otages de Gaza

by News Team
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Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a déclaré qu'il espérait que les médicaments livrés à Gaza parviendraient à “chaque otage”, près d'une semaine après l'arrivée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien dirigé par le Hamas. Pendant ce temps, la pression diplomatique s’accentue sur Israël pour qu’il trouve une solution aux demandes récurrentes d’un État palestinien.

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“Nous faisons confiance à toutes les parties pour garantir que ces médicaments arrivent en toute sécurité (…) à destination de chaque otage”, a déclaré Lecornu à l'AFP lors de sa visite en Israël lundi, la deuxième depuis le début du conflit Israël-Hamas.

“C'est notre devoir de le faire”, a déclaré Lecornu après avoir rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Des médicaments pour les otages et de l'aide humanitaire pour les civils sont entrés à Gaza mercredi, dans le cadre d'un accord négocié par le Qatar et la France.

Quarante-cinq otages devraient recevoir des médicaments conformément à l'accord entre Israël et le Hamas, a indiqué Lecornu.

La France a déclaré la semaine dernière que les médicaments seraient envoyés à un hôpital de Rafah où ils seraient remis à la Croix-Rouge et divisés en lots avant d'être transférés aux otages.

Le Qatar a indiqué mercredi dernier que les médicaments étaient “entrés dans la bande de Gaza, conformément à l'accord”. Mais aucune confirmation n'a depuis été fournie sur la livraison.

Le sort des otages inconnu

Quelque 250 personnes ont été emmenées à Gaza par des militants palestiniens lors de l'attaque sans précédent du Hamas contre les communautés du sud d'Israël le 7 octobre.

Une centaine d'entre eux ont été libérés lors d'une trêve fin novembre.

Les autorités israéliennes affirment que 132 personnes sont toujours retenues captives sur le territoire, dont 28 auraient été tuées, selon un décompte de l'AFP.

L'attaque du 7 octobre a fait environ 1.140 morts en Israël, pour la plupart des civils, selon un bilan de l'AFP basé sur les derniers chiffres officiels israéliens.

En réponse, Israël a mené une offensive aérienne, terrestre et maritime incessante qui a tué au moins 25 295 personnes à Gaza, dont environ 70 pour cent de femmes, d'enfants et d'adolescents, selon le dernier bilan publié lundi par le ministère de la Santé de Gaza.

Solution à deux États

De nouvelles frappes se sont abattues sur le sud de Gaza lundi alors que les ministres européens des Affaires étrangères tenaient des réunions à Bruxelles avec de hauts diplomates des belligérants et des principaux États arabes.

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a déclaré à Israël que « la paix et la stabilité ne peuvent être construites uniquement par des moyens militaires ».

“Quelles sont les autres solutions qu'ils ont en tête ? Faire partir tous les Palestiniens ? Les tuer ?”

L'atténuation de la crise humanitaire doit être la priorité, car davantage de difficultés pour les habitants de Gaza ne vaincront pas le Hamas ni n'augmenteront la sécurité d'Israël, a ajouté Borrell.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été condamné par les Nations Unies et a défié les États-Unis – qui fournissent à Israël des milliards de dollars d’aide militaire – en rejetant les appels en faveur d’un État palestinien.

Le plus haut diplomate de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, a demandé à l'Union européenne d'appeler à un cessez-le-feu immédiat et l'a exhortée à envisager des sanctions contre Netanyahu pour « avoir détruit les chances d'une solution à deux États ».

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré que « le monde entier » considère la solution à deux États comme « la seule manière de sortir de cette misère ».

Le plus haut diplomate israélien, Israel Katz, a ignoré les questions des journalistes sur une future solution à deux États et a déclaré que son gouvernement se concentrait sur le retour des otages et sur la garantie de sa propre sécurité.

Personne ne veut la guerre

La guerre a fait craindre une escalade plus large, avec une recrudescence de la violence impliquant les alliés du Hamas soutenus par l’Iran dans la région, en particulier au Liban.

Sébastien Lecornu a réitéré la volonté de la France de faire preuve de diplomatie et de soutien au rétablissement de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

La résolution 1701 a mis fin à la guerre de 2006 entre le puissant Hezbollah libanais, allié de l'Iran, et Israël. Il consacre la seule présence de l'armée libanaise et de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) dans le sud du pays, entre la frontière et le fleuve Litani.

“Quand on sonde les esprits, quand on sonde les coeurs, personne, ni à Tel-Aviv, ni à Jérusalem, ni à Beyrouth, ne veut la guerre. (…) Le véritable enjeu pour nous est de faire en sorte que cette escalade, qui peut semble inévitable, cela n'arrive pas”, a déclaré Lecornu à l'AFP.

(avec AFP)

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