Le sélectionneur angolais Pedro Gonçalves a appelé jeudi ses joueurs et son staff à saisir l'opportunité d'une carrière lorsqu'ils affronteront le Nigeria pour une place en demi-finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023.
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L'Angola n'a jamais participé aux demi-finales au cours des 66 ans d'histoire de la compétition, tandis qu'une équipe du Nigeria a atteint les demi-finales lors de sept de ses neuf apparitions depuis 2000.
“Le Nigeria est l'une des équipes de football africaines les plus puissantes”, a déclaré Gonçalves à la veille du choc au stade Félix Houphouet-Boigny d'Abidjan.
“Ils ont des joueurs qui jouent dans les grandes nations du football. C'est vraiment une équipe puissante.
“Mais pour autant, nous sommes fiers, responsables et motivés pour ce match. C'est l'opportunité d'une carrière car nous avons montré que nous avions les compétences pour concourir.”
L'Angola a remporté le Groupe D pour se qualifier pour les huitièmes de finale où il a dominé la Namibie 3-0 malgré 75 minutes de jeu à 10 suite à l'expulsion du gardien Neblu pour faute professionnelle.
Chance
“Tous les joueurs sont arrivés jusqu'ici”, a ajouté Gonçalves. “Nous n'avons pas peur. Nous sommes fiers et pendant le match, nous chercherons à nous créer des opportunités.”
Sur le papier, les Angolais se présentent comme des outsiders. Mais le sélectionneur du Nigeria, José Peseiro, a refusé d'attribuer le label de favori à son équipe.
“Chaque équipe peut gagner”, a déclaré Peseiro. “C'est 50-50. Vous commencez à 0-0 et vous partez de là. Ce sera un match difficile et nous devons jouer avec engagement et sacrifice.
“L'Angola n'a pas beaucoup de grands noms mais c'est une bonne équipe.”
Progrès
L'équipe de Peseiro s'est qualifiée pour les huitièmes de finale du Groupe A après un match nul 1-1 contre la Guinée équatoriale et des victoires respectives 1-0 contre la Côte d'Ivoire et la Guinée Bissau.
L'absence de buts sur une ligne de front contenant l'attaquant de renommée internationale Victor Osimhen a conduit à une avalanche de critiques de la part d'experts et de commentateurs dans son pays, selon lesquelles Peseiro n'avait pas réussi à exploiter les dons à sa disposition.
La victoire 2-0 contre le Cameroun en huitièmes de finale a contribué à réduire la critique.
“Les gens parlent mal et les gens parlent bien”, a déclaré le Portugais. “J'ai 63 ans et il y a peut-être 20 ans, toutes les plaintes m'auraient affecté.
“Mais j'ai appris qu'il faut garder un équilibre, qu'ils disent de bonnes ou de mauvaises choses à votre sujet. J'essaie de faire de mon mieux chaque jour.”
Le vainqueur du match affrontera soit le Cap-Vert, soit l'Afrique du Sud à Bouaké le 7 février.
“Nous avons deux joueurs qui faisaient partie de l'équipe qui a remporté le trophée en 2013”, a déclaré le milieu de terrain nigérian Alex Iwobi.
“Ils ont dit qu'à l'époque ils n'écoutaient pas le bruit extérieur. C'est vrai que beaucoup des soi-disant grandes équipes sont absentes mais nous devons rester concentrés.
“Nous sommes prêts à nous battre les uns pour les autres et nous allons nous donner à 100 pour cent pour remporter le trophée.”
