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Les législateurs français décideront de l’avenir du projet de loi controversé sur l’immigration

by News Team
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Une commission mixte composée de députés et de sénateurs tentera de parvenir à un “compromis intelligent” exigé par le président français Emmanuel Macron pour tenter de faire adopter une loi cruciale sur l'immigration, qui a fait l'objet de débats houleux au sein de la classe politique du pays.

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Dès 17h00 ce lundi, 14 députés se réuniront à l'Assemblée nationale pour étudier – article par article – le projet de nouvelle loi sur l'immigration.

La semaine dernière, le texte a été amendé en commission de l'Assemblée nationale et renvoyé au Sénat, puis rejeté par les députés.

La composition de la commission mixte reflète les équilibres politiques à l'Assemblée nationale et au Sénat, où les partisans du président Macron ne disposent pas de majorité absolue.

Il s'agit notamment de : quatre députés issus du camp présidentiel, un de Les Républicainsun du Rassemblement National d'extrême droite et un de France Insoumise d'extrême gauche.

Au Sénat, trois républicains, deux socialistes, un centriste et un macroniste seront autour de la table des négociations.

Si un compromis est trouvé, le projet de loi sera voté dans chacune des deux chambres.

Si toutefois les négociations de la commission mixte s'avèrent “peu concluantes”, le texte pourrait être abandonné.

Depuis le vote de rejet de la motion la semaine dernière, les négociations se dérouleraient bien sous la houlette de la Première ministre Elisabeth Borne et du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

“Le gouvernement aimerait parvenir à un accord avec le Sénat, avec les dirigeants du Républicainspour un texte qui ne sera pas un texte parfait, mais ce sera un texte d'accord, et je pense que tout le monde doit faire un pas”, a-t-il déclaré dimanche sur BFMTV.


“Je ne pense pas que les Français comprendraient si la France était l'une des seules démocraties au monde à ne pas légiférer sur son immigration”, a ajouté Darmanin.

Les Républicains – qui disposent de la majorité au Sénat et dont les 62 députés peuvent faire basculer le vote à l'Assemblée – ont été particulièrement engagés par l'exécutif, dont l'aile gauche rejette une version trop abrupte du texte, censé durcir les conditions d'entrée des candidats. étrangers en France tout en favorisant l'intégration.

Non-utilisation de l'article 49.3

LR défend la version votée par le Sénat, qui comprend notamment la suppression de l'assistance médicale de l'État (AME), le rétablissement du délit de séjour irrégulier et des conditions drastiques de régularisation pour les travailleurs sans papiers employés dans des secteurs comme le bâtiment et la restauration. .

“Nous n'accepterons aucun marchandage ni aucune coupe de salami”, a déclaré le président de la Républicains groupe au Sénat, Bruno Retailleau, a déclaré au Figaro.

Le Rassemblement national réclame un référendum sur le sujet.

S'exprimant dimanche sur la télévision LCI, le président du Rassemblement national, Jordan Bardalla, a déclaré : “Nous sommes au cœur d'un texte qui va aggraver l'immigration dans notre société”.

Bardella s'oppose à toute régularisation des immigrés illégaux, qu'il qualifie de “prime à l'illégalité”.


Pendant ce temps, la gauche essaie elle aussi de faire entendre sa voix.

“La majorité doit se ressaisir et ne pas céder aux diktats du pouvoir. Républicains et ne pas servir des idées empruntées à l'extrême droite”, a déclaré le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Boris Vallaud.

Le remplacement de l’assistance médicale aux sans-papiers par l’Aide pourrait enfin faire l’objet d’un texte séparé qui sera examiné début 2024.

« Un compromis intelligent »

Un autre point de friction concerne la durée de résidence requise pour résider en France pour bénéficier des allocations familiales, que la Droite souhaite fixer à cinq ans.

Vendredi devant la presse au Conseil européen de Bruxelles, Emmanuel Macron a appelé à un “compromis intelligent” sur “un texte qui améliore la manière de travailler ensemble et permet de mieux protéger les Français”.

Le Président a justifié la décision de ne pas recourir au vote bloqué autorisé par l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte.

“Ce ne serait pas sérieux de faire voter un texte sensible par le 49.3 alors que l'opposition a tout fait pour qu'il n'y ait pas de débat… J'essaie d'être cohérent”, a déclaré le chef de l'Etat.



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