Pas de solution miracle pour les agriculteurs français qui protestent en assiégeant Paris. Et ce n'est que la dernière d'une longue série de manifestations d'agriculteurs au cours des 100 dernières années. De plus, pourquoi les filles françaises ont de moins bons résultats en mathématiques que les garçons, et que faire pour y remédier.
Les agriculteurs de toute la France ont fait rouler leurs tracteurs vers Paris pour protester contre leurs coûts élevés, leurs faibles revenus et les importations de produits alimentaires bon marché qui nuisent à leur activité. Le mouvement de protestation touche à plusieurs questions fondamentales telles que l’inflation et les coûts élevés, les politiques en matière de changement climatique, la souveraineté alimentaire et les relations de la France avec le reste du monde. Un agriculteur normand parle de la flambée de ses coûts et des raisons pour lesquelles la paperasse liée à la réglementation environnementale l'empêche de faire son travail. Et les économistes se penchent sur le problème sous-jacent auquel sont confrontés les agriculteurs français : comment maintenir à flot leurs petites exploitations, pour la plupart individuelles, tout en satisfaisant la demande des consommateurs pour des aliments moins chers. (Écoutez @0')
Ce ne sont pas les premières manifestations paysannes en France. Le pays a connu de nombreuses manifestations mémorables au cours du siècle dernier, notamment une révolte de vignerons qui a mobilisé 800 000 personnes et le détournement de camions britanniques transportant de la viande importée qui a provoqué un incident diplomatique avec le Royaume-Uni. (Écoutez @9'50'')
La France produit certains des meilleurs mathématiciens du monde, mais son élite est composée à 80 % d'hommes – ce qui n'est guère surprenant étant donné que la moitié des écolières abandonnent les mathématiques à 17 ans, contre seulement un quart des garçons. Alors qu'une étude récente montre que les filles reculent en mathématiques dès la première année du primaire, nous examinons ce qui ne va pas et ce qui doit changer. La sociologue Clémence Perronnet, auteure d'un nouveau livre sur les filles et les mathématiques, parle des préjugés sexistes et de la manière d'aider les filles à les surmonter. On entend également la mathématicienne Colette Guillopé de l'association femmes et mathématiques revenir sur l'idée absurde selon laquelle “les maths, c'est seulement pour les garçons”. (Écoutez @16'10'')
Épisode mixé par Cécile Pompeani.
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