L’homme qui tente de sauver de l’oubli l’emblématique coq Gaulois doré de France. Comment les plateformes en ligne rivalisent avec les magasins caritatifs à mesure que les produits de friperie et d’occasion décollent. Et l’histoire d’Albert Londres, qui a marqué durablement le journalisme français.
Depuis le Moyen Âge, le coq gaulois est l’un des principaux symboles de l’identité française – on le retrouve sur tout, des pièces de monnaie aux maillots de sport en passant par les girouettes des églises et les produits Made in France. Mais la race de poulet elle-même, la Gauloise Dorée, a été abandonnée au profit de celles à plus forte productivité. Convaincu que ce coq ancien, fougueux et élégant fait partie du patrimoine français, Damien Vidart a créé le Conservatoire du coq gaulois en 2021 pour veiller à ce que la race soit non seulement préservée, mais prospère. Son travail acharné porte déjà ses fruits. (Écoutez @0′)
Le marché de l’occasion est en plein essor en France, alors que les tabous sur l’achat et le port de vêtements d’occasion s’estompent. Les plateformes en ligne comme Vinted ont facilité la vente et l’achat, mais elles ont eu un impact sur les magasins caritatifs traditionnels, comme Emmaüs, qui dispose d’un vaste réseau de friperies en France et utilise les revenus pour des programmes de retour au travail. La chercheuse Eva Cerio, de l’IAE Angers, évoque l’attrait de consommer durable et l’inconvénient de gagner un peu d’argent supplémentaire grâce à la brocante. (Écoutez @17’30”)
A la veille du 90ème prix de journalisme Albert Londres, regard sur celui considéré comme l’un des fondateurs du journalisme d’investigation en France, qui continue d’inspirer les journalistes d’aujourd’hui. (Écoutez @12’35”)
Épisode mixé par Donatien Cahu.
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