Harry’s Bar est connu pour prédire le vainqueur de l’élection présidentielle américaine
Un célèbre bar parisien célèbre les 100 ans d’un sondage qu’il organise auprès des Américains pour déterminer qui remportera la prochaine élection présidentielle.
Le Harry’s Bar, petit coin du vieux New York proche de l’Opéra de Paris, a ouvert les scrutins lundi 7 octobre.
Les expatriés et visiteurs américains peuvent voter, à condition qu’ils puissent prouver leur citoyenneté en présentant leur passeport ou leur permis de conduire.
Le Harry’s Bar a été ouvert par le jockey Tod Sloan en 1911 sous le nom de « New York Bar ». Ancien bistrot, son intérieur est le bardage en bois remonté d’un véritable bar new-yorkais, que Sloan a démonté et expédié à Paris.
Il fut acheté par le barman écossais Harry MacElhone en 1924, qui le baptisa « Harry’s Bar ». Le bar est resté dans la famille et est désormais tenu par l’arrière-petit-fils de Harry.
Le scrutin de paille est devenu une institution depuis qu’il a été lancé par Harry lui-même en 1924, lorsque les Américains de Paris ne pouvaient pas voter lors des véritables élections.
Cette année, l’auteur américain Douglas Kennedy a été le premier à déposer son bulletin de vote dans l’urne en bois cadenassée.
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Le faux vote est notoirement exact, puisqu’il a prédit avec succès le vainqueur de chaque élection en 100 ans, sauf trois – 1976, 2004 et 2016.
Les résultats provisoires sont écrits sur le miroir du bar et le résultat final sera révélé lors d’une soirée électorale spéciale le 5 novembre.
À chaque élection, le bar crée deux cocktails sur mesure pour rendre hommage aux candidats.
Cette année, les clients pourront goûter au « Trumpet » et au « Kamala Harry’s Bar ».
Harry’s est réputé pour être le lieu de rencontre de grands noms américains, notamment Ernest Hemingway et Humphrey Bogart, et même, dans l’histoire A View to a Kill de l’auteur britannique Ian Fleming, de James Bond lui-même.
Il prétend avoir créé plusieurs cocktails célèbres dont le Bloody Mary.
