À partir de janvier 2024, les demandes de visa des athlètes et officiels participant aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris seront traitées par un « consulat olympique » dédié, créé spécialement pour les Jeux.
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Près de 70 000 participants devraient demander des visas dans le cadre des Jeux de Paris, sans compter les visiteurs en quête de visas touristiques.
Pour que les candidatures des athlètes, officiels sportifs et autres acteurs de l'événement soient traitées dans les délais, la France s'appuie sur un nouveau “consulat olympique” qui entrera en activité le 1er janvier 2024.
Le consulat n'est pas un lieu physique mais fonctionnera entièrement de manière numérique, les demandes étant soumises via la plateforme en ligne France-Visas du gouvernement.
Plutôt que de tamponner les passeports, elle délivrera des « visas électroniques » : des documents de voyage numériques qui seront stockés directement sur les laissez-passer olympiques officiels des participants.
Test des visas en ligne
Il s'agit de la première expérience française à grande échelle de visa électronique, que l'Union européenne espère généraliser d'ici 2030.
Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont convenu en novembre d'introduire le système de visa en ligne dans toute la zone Schengen, qui comprend 23 des 27 pays membres du bloc, dont la France.
Conçu pour éviter d'avoir à afficher des documents ou à attendre un rendez-vous en personne, le nouveau système permettra aux visiteurs de télécharger leurs informations et de payer leurs frais via un site Web sécurisé.
S’ils sont approuvés, ils recevront un code-barres avec une signature cryptée unique qu’ils pourront imprimer ou stocker sur un smartphone.
Des systèmes similaires sont déjà en place dans plusieurs pays hors d’Europe, notamment en Afrique du Sud, au Népal et en Australie.
L’UE fait valoir qu’un système numérique est plus sûr que le système traditionnel, dans la mesure où les vignettes-visa physiques peuvent être copiées et falsifiées.
On ne sait pas encore quand le nouveau système sera opérationnel dans l’UE, qui doit encore développer sa plateforme en ligne sécurisée.
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