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Les banques françaises critiquées suite à de nouvelles hausses de frais

by News Team
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Plusieurs banques en France ont été critiquées par une grande association de consommateurs après avoir augmenté leurs frais pour 2024.

Les frais bancaires ont augmenté de 2,5 à 3 % en moyenne cette année, par rapport à une année 2023 relativement stable, révèle une étude de l'association CLCV – publiée mardi 9 janvier. Les frais en 2022 ont également augmenté, mais seulement de 2,5 % pour les petits et moyens clients, indique-t-il.

L'association a évalué une centaine de banques en France, dont :

  • Agences régionales du Crédit Agricole

La CLCV conclut que les « petits clients » disposant de services de base, comme un simple compte et une carte de débit ; et les « clients moyens » qui disposent de deux cartes ou plus avec assurance perte et vol subissent la plus forte hausse des tarifs, de 2,97% et 3% respectivement.

Depuis le 1er janvier de cette année, les frais bancaires annuels sont passés à 66,23 euros pour le premier groupe et à 147,80 euros pour le second, précise la CLCV.

Les « gros consommateurs » – que la CLCV définit comme deux titulaires ou plus d'une carte Gold ou Premier, avec une assurance contre la perte ou le vol, et un grand nombre de retraits – verront leurs frais augmenter de 2,52 % à 207,65 € par an en 2024.

Ces hausses sont presque aussi élevées que l'inflation et sont principalement dues à la hausse du coût des frais de comptabilité, des cartes bancaires et à l'augmentation des tarifs des forfaits, indique le rapport, bien que bon nombre de ces services aient « peu d'avantages » pour les clients, indique-t-il.

Frais de service aux guichets automatiques et en succursale

Certaines banques ont également augmenté les frais pour des activités telles que le retrait d'argent au distributeur automatique d'une autre banque, la réduction du nombre de retraits autorisés dans d'autres banques et les transactions en agence.

L'augmentation des frais pour les transactions en agence ou pour les transactions moins courantes « pénalise également les personnes qui ne peuvent pas utiliser les transactions en ligne ou pour les transactions moins courantes », a déclaré l'association.

La CLCV conclut que :

  • Le Crédit Coopératif et certaines agences du Crédit Agricole sont compétitifs pour la plupart des clients
  • LCL est le plus compétitif pour les « petits » clients
  • BNP Paribas est le plus compétitif pour la clientèle « moyenne »

En revanche, SG – la fusion des banques de détail Société Générale et Crédit du Nord – est l'une des banques les plus chères pour l'ensemble des clients. La Banque Populaire s'est également révélée coûteuse, quoique dans une moindre mesure.

En ce qui concerne les retraits, la Fédération bancaire française (FBF) a également déclaré dans une étude distincte que les banques en France réduisaient de plus en plus le nombre de distributeurs automatiques en service. Ce nombre a chuté de 12 % entre 2018 et 2022, précise le communiqué.

Frais « d’incident » bancaire

Les calculs de la CLCV n'incluent même pas les frais liés aux « incidents » bancaires, comme un découvert non autorisé. En revanche, l'outil de comparaison Panorabanques, qui inclut ces coûts dans ses frais facturés aux consommateurs, a constaté qu'en moyenne, le total des frais bancaires pour tous les types d'utilisateurs s'élève à 220,60 € par an.

Cela signifie qu'en incluant ces suppléments, les tarifs sont encore plus élevés que ceux indiqués pour le chiffre « gros consommateurs » de la CLCV.

La CLCV a également constaté que la majorité des banques facturent le maximum autorisé pour les frais d'intervention (8 €), soit 50 € en cas de rejet d'un chèque d'une valeur supérieure à 50 €. Les prélèvements non autorisés peuvent coûter jusqu'à 20 euros dans des banques comme BNP Paribas et Crédit Agricole Nord Midi Pyrénées, a indiqué l'association.

Cela concorde avec une étude réalisée l’année dernière par le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF), qui critiquait la pratique croissante consistant à facturer des « intérêts débiteurs forfaitaires minimum » même si les consommateurs n’étaient à découvert que de quelques centimes.

Cette décision intervient après que la DGCCRF, l'organisme de surveillance du commerce et de la consommation, ait sévèrement critiqué l'industrie pour des pratiques de tarification similaires en septembre.

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