Paris (Reuters) – Le président français Emmanuel Macron a annoncé mardi un large éventail de mesures – allant du test des uniformes dans les écoles à la refonte du congé parental – dans le but de redynamiser un second mandat entaché par son impopularité et ses réformes contestées.
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Une semaine après avoir nommé le plus jeune Premier ministre de France, Macron, dont la marge de manœuvre est limitée par l'absence de majorité absolue au Parlement, a exhorté les Français à s'unir pour rendre le pays plus fort.
“Je suis convaincu que nous avons tous les atouts nécessaires pour réussir et que nous vivrons mieux demain qu'aujourd'hui”, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Macron a commencé par énoncer des mesures concernant les enfants – notamment en réglementant leur temps d’écran, d’une manière qu’il n’a pas précisée.
Il a indiqué que les uniformes seraient testés dans une centaine d'écoles, ajoutant qu'il y aurait davantage de cours d'instruction civique et que tous les enfants du collège devraient avoir accès à des cours de théâtre.
Le congé parental, a-t-il dit, serait moins long qu'aujourd'hui, mais mieux rémunéré.
Réformes libérales
Macron a également déclaré qu'il demanderait à son gouvernement de lancer une nouvelle série de réformes libérales pour stimuler l'économie, affirmant que le pays devait être encouragé à « produire plus » et « innover davantage ».
“La France sera plus forte si elle retrouve son indépendance financière”, a-t-il déclaré.
Cinq mois avant les élections au Parlement européen que l'extrême droite devrait remporter en France selon les sondages, Macron a également promis de faire davantage pour aider la classe moyenne et accéder à l'aide sociale.
“Il y a un angle mort en France, celui de tous nos compatriotes qui gagnent trop pour avoir de l'aide mais pas assez pour bien vivre”, dit-il.
La nomination la semaine dernière de Gabriel Attal, 34 ans, étoile montante populaire et médiatique de la politique française, signalait déjà la volonté de Macron d’aller au-delà des réformes controversées des retraites et de l’immigration qui ont déclenché des protestations l’année dernière.