Le changement d’horloge hivernal pour gagner des heures d’ensoleillement aura lieu ce week-end (les horloges reculent d’une heure à 03h00 le dimanche 29 octobre), mais ce changement est un sujet controversé.
Une consultation en ligne organisée par le Parlement français en 2019 a reçu plus de deux millions de réponses, dont 83,74 % favorables à la fin des changements d’heure.
Dans la même étude, 60 % des participants ont déclaré avoir vécu une « expérience négative ou très négative » à la suite des changements.
Les impacts négatifs sur les gens impliquent souvent des problèmes de sommeil et d’alimentation, selon une enquête menée par OpinionWay pour ComprendreChoisir (maintenant connue sous le nom d’Ooreka) en 2015.
Quand les changements d’heure ont-ils commencé ?
Les changements d’horloge ont été introduits pour la première fois en 1916, avant d’être abandonnés en 1944. Ils ont ensuite été réintroduits par l’Union européenne en septembre 1975.
L’objectif était de contribuer à économiser de l’énergie en offrant plus d’heures de clarté.
En 2018, la Commission européenne a de nouveau proposé d’annuler les changements, mais lorsque la date prévue est arrivée en 2019, le Parlement européen a voté en faveur du report à 2021.
Cependant, en raison du Brexit et du Covid, la question des changements au fil du temps n’a pas encore été résolue en Europe.
L’une des principales difficultés est d’amener tous les pays à harmoniser les fuseaux horaires.
Pour ce faire, des groupes ont proposé des idées pour surmonter les problèmes.
L’Initiative de Barcelone sur l’utilisation du temps pour une société saine suggère que l’Europe est divisée en quatre fuseaux horaires basés principalement sur l’heure d’hiver actuelle.
Ces fuseaux horaires seraient « géographiquement corrects », ce qui garantirait que chaque pays aurait le soleil à son point culminant à midi.
De nombreux autres pays en dehors de l’UE ont pris la décision d’abandonner les changements d’heure saisonniers, notamment la Turquie, l’Arménie et l’Égypte.
Lire aussi : Pourquoi la France continue-t-elle de changer d’heure malgré le vote de l’UE contre
Points de vue divergents sur le sujet
L’objectif initial était de réduire la consommation d’énergie, mais ces économies sont « modestes » selon l’Agence de l’environnement de la maîtrise de l’énergie.
Parallèlement, une autre étude réalisée par le professeur Aoife Foley, expert en énergies propres, montre que le changement d’heure hivernal permettrait à chaque foyer d’économiser 400 £ (environ 460 €) en allongeant la journée par rapport à la soirée, ce qui réduirait la demande d’énergie aux heures de pointe. .
La question suscite des avis tranchés : il existe même une association contre le changement d’heure, fondée en 1976, un an après la réintroduction du changement d’heure.
Il a publié des résultats suggérant qu’entre avril et octobre de la même année, il y a eu 661 décès sur les routes supplémentaires par rapport à l’année précédente, sans changement d’heure.
Cette année, avant le changement d’heure en mars, un organisme de sécurité routière a rappelé à la population l’importance d’être visible dans la rue, en portant des vêtements réfléchissants.
L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Observatoire national interministériel de la sécurité routière), passant en revue les chiffres des années 2015 – 2019, a indiqué que dans les périodes postérieures au changement d’heure hivernal, le nombre d’accidents impliquant des piétons a augmenté d’environ 42%.
Actuellement, le changement d’heure ne pourrait être aboli qu’en 2025, car la motion doit être réintroduite à l’ordre du jour. Cette période serait suivie d’une période d’un à deux ans après toute décision permettant à des entreprises telles que les compagnies aériennes d’adapter leurs horaires en conséquence.
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