À la suite d’une avalanche de critiques de la part des alliés, notamment des États-Unis, le gouvernement libéral a annoncé jeudi qu’il espérait atteindre le seuil d’investissement militaire de l’OTAN, soit 2 % du produit intérieur brut des membres de l’alliance, d’ici 2032.
Le gouvernement Trudeau subit une pression croissante de la part de ses alliés pour accroître ses investissements dans la défense
À la suite d’une avalanche de critiques de la part des alliés, notamment des États-Unis, le gouvernement libéral a annoncé jeudi qu’il espérait atteindre le seuil d’investissement militaire de l’OTAN, soit 2 % du produit intérieur brut des membres de l’alliance, d’ici 2032.
Le Premier ministre Justin Trudeau a fait cette déclaration à la clôture du sommet annuel de l’alliance à Washington.
Bien que le premier ministre n’ait pas précisé comment le gouvernement libéral entend atteindre cet objectif, ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères laissent entendre depuis des semaines que des éléments non chiffrés et non approuvés de la nouvelle politique de défense pousseront le pays jusqu’à, et peut-être même au-delà, la barre des 2 %.
Le gouvernement s’est engagé à mettre en place un cycle régulier d’examens de la défense. Le prochain est prévu pour 2028.
« Nous continuerons d’explorer les possibilités qui permettront d’accroître davantage les dépenses de défense et de faire progresser les intérêts stratégiques du Canada », a déclaré M. Trudeau.
Le ministre de la Défense, Bill Blair, a déclaré à plusieurs reprises au cours des derniers mois qu’il espérait partager un plan vérifiable avec les alliés de l’OTAN, qui ont exprimé de plus en plus ouvertement leur déception face à l’échec du Canada à accélérer ses investissements dans la défense.
L’annonce d’un calendrier sans détails ne devrait pas apaiser les critiques des alliés, surtout maintenant que certains d’entre eux, dont la Pologne, réclament que le niveau de référence soit encore plus élevé.