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La résistance française bloque l’accord européen visant à protéger les travailleurs de l’économie des petits boulots

by News Team
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Les pays de l'UE, menés par la France, ont rejeté une réforme qui, selon ses partisans, améliorerait les conditions des “travailleurs des applications” dans l'économie des petits boulots, un marché du travail qui dépend fortement du personnel temporaire.

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Le Parlement européen et les États membres ont convenu la semaine dernière d'une réforme qui aurait pu être la première législation au monde couvrant les conditions des travailleurs des plateformes.

Le projet de loi prévoit que les personnes travaillant via des applications – telles que les chauffeurs de taxi et les livreurs à vélo – pourraient être reclassées en tant qu’employés et ainsi accéder aux droits du travail et à la protection sociale.

Si un travailleur répond à deux des cinq critères énoncés dans la législation, il sera présumé être un employé.

Cependant, la France s'est opposée à la reclassification automatique des travailleurs de l'économie des petits boulots, affirmant que cela compromettrait la flexibilité du travail indépendant.

La France, soutenue par la République tchèque, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, la Lettonie, la Lituanie et la Suède, a déclaré qu'elle ne pouvait pas soutenir le texte convenu.

Représentant la deuxième plus grande économie de l'UE, la France a dénoncé l'accord cette semaine, affirmant qu'il était différent d'un projet de texte approuvé par les États membres seulement en juin de cette année.


Une main d’œuvre massive

“Lorsque vous avancez vers (des règles) (…) qui permettraient des reclassements massifs, y compris pour les travailleurs indépendants qui valorisent leur statut d'indépendant, nous ne pouvons pas les soutenir”, a déclaré le ministre français du Travail, Olivier Dussopt.

L'Espagne – qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE – aurait choisi de ne pas organiser de vote lors d'une réunion des ambassadeurs de l'UE vendredi, car l'accord n'avait pas reçu suffisamment de soutien.

Le texte convenu la semaine dernière devra désormais être renégocié avec le Parlement européen.

L'approbation de la législation européenne nécessite une majorité qualifiée de 15 des 27 pays de l'UE, représentant au moins 65 pour cent de la population du bloc.

Le commissaire européen à l'emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit, a déclaré qu'il espérait toujours que la Belgique, qui assurera la présidence à partir de janvier, parviendra à obtenir l'approbation.

“J'ai pleinement confiance dans la présidence belge pour mener à bien ce dossier très important”, a-t-il déclaré.

Il y a environ 28 millions de travailleurs à la demande qui dépendent des plateformes en ligne en Europe, et ce nombre devrait atteindre 43 millions en 2025.

Le Parlement européen estime qu'au moins 5,5 millions de personnes pourraient être considérées à tort comme des travailleurs indépendants.



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