Home France Sept personnes doivent comparaître devant le tribunal pour complicité dans les attentats terroristes meurtriers de Carcassonne en 2018

Sept personnes doivent comparaître devant le tribunal pour complicité dans les attentats terroristes meurtriers de Carcassonne en 2018

by News Team
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Le procès des suspects présumés complices de la planification des attentats terroristes de Trèbes et de Carcassonne en 2018, dans le sud de la France, s'ouvre lundi à Paris. Trois hommes ont été abattus dans un parking et un supermarché, un réceptionniste a ensuite été pris en otage jusqu'à ce qu'un gendarme, Arnaud Beltrame, se rende pour prendre la place du captif, au prix de sa vie.

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Le 23 mars 2018 au matin, Radouane Lakdim, un petit trafiquant de drogue de 25 ans originaire d'une cité de Carcassonne, très radicalisé et sous surveillance policière, s'est rendu dans un parking réputé pour un rendez-vous gay. lieu.

Il a visé et tiré sur deux hommes dans une voiture. L'un d'eux, âgé de 61 ans, est décédé ; l'autre a été grièvement blessé.

Lakdim a ensuite poursuivi son trajet en voiture jusqu'à Carcassonne, croisant quatre policiers qui couraient et tiraient dans leur direction, blessant grièvement l'un d'entre eux.

Peu avant 10h30, l'agresseur est arrivé dans un supermarché Super U de Trèbes, commune proche de Carcassonne, où il a tiré dans la tête du chef boucher du magasin, âgé de 50 ans, ainsi que d'un client, un maçon retraité de 65 ans.

Il a ensuite crié « Allah Akbar », injurié les passants entre les allées, brandi son revolver puis pris en otage une vendeuse de 39 ans.

Il lui a ordonné d'appeler la police et, au téléphone, il n'a laissé aucun doute sur ses motivations, se présentant comme un « brigadier de l'État islamique », faisant référence aux bombardements français en Syrie, exigeant la libération de Salah Abdeslam – le seul membre survivant des agresseurs du 13 novembre 2015 purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité en France.

L'héroïsme de Beltrame honoré

Au bout d'une heure, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, 44 ans, entre et convainc le djihadiste de le prendre en otage à la place de la femme officier.

Le GIGN, unité d'intervention d'élite de la gendarmerie, lance un assaut vers 14h30. Radouane Lakdim a été abattu.

Arnaud Beltrame, grièvement blessé au couteau au cou par l'agresseur, est décédé à l'hôpital.

Quelques jours plus tard, un hommage national était rendu aux Invalides de Paris à Beltrame, unanimement qualifié de « héros ».

“Sa grandeur a stupéfié la France”, a déclaré le président Emmanuel Macron.

Accusations de « complot terroriste criminel »

L'attaque avait été revendiquée par le groupe armé État islamique – une affirmation opportuniste selon les enquêteurs – car aucun contact n'avait été établi entre l'agresseur et l'organisation terroriste.

Aucune des sept personnes proches de Radouane Lakdim – six hommes et une femme, âgés de 24 à 35 ans – ne sera jugée devant le Tribunal spécial de Paris pour complicité des crimes commis.

Ils seront jugés en priorité pour « association de malfaiteurs terroristes », passible d'une peine maximale de 30 ans d'emprisonnement.

Le tribunal entendra Marine Pequignot, la petite amie de Radouane Lakdim à l'époque – elle avait 18 ans –, elle aussi très radicalisée.

Selon l'accusation, elle savait de quoi il était capable.

Elle aurait déclaré aux enquêteurs qu'il adorait les armes, qu'il avait rassemblé “cinq ou six machettes et couteaux”, “deux fusils à pompe” et un pistolet, affirmant souvent qu'”il allait le perdre avec les mécréants”.

Des complices présumés devant le tribunal

Est également jugé le beau-frère de Radouane Lakdim, Ahmed Arfaoui, soupçonné de s'être précipité pour “nettoyer” l'appartement du jihadiste le jour de l'attaque avant que la police ne perquisitionne ses locaux, emportant un gros sac rempli de ses affaires.

Par ailleurs, Samir Manaa, un ami qui a accompagné Radouane Lakdim au magasin de chasse et de pêche où l'agresseur a acheté le couteau qui a mortellement blessé Arnaud Beltrame, doit également comparaître devant le tribunal.

Selon le parquet, Manaa était conscient de « ses tendances jihadistes et de sa dangerosité ».

Réda El Yaakoubi, considéré comme le “leader” du trafic de drogue sur la cité, est notamment accusé d'avoir confié du travail à Radouane Lakdim, “aidant ainsi matériellement et financièrement l'agresseur”, alors même qu'il en était “parfaitement conscient”. de son état d'esprit.

Le procès devrait durer jusqu'au 23 février.

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