Le président français Emmanuel Macron a exprimé sa « grande inquiétude » au sujet d'une paroisse catholique dans la bande de Gaza déchirée par la guerre avec le patriarche latin de Jérusalem, a indiqué dimanche son bureau.
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Macron s'est entretenu samedi par téléphone avec le cardinal Pierbattista Pizzaballa pour discuter de la “situation tragique” dans ce pays depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas le 7 octobre.
“Des centaines de civils de toutes confessions (…) vivent sous les bombes et les balles depuis plus de deux mois tandis que fidèles et religieuses s'occupent des malades, des personnes âgées ou des handicapés”, a déclaré Macron cité dans un communiqué de presse de l'Elysée. .
Le Patriarcat latin de Jérusalem a déclaré le 16 décembre qu'un soldat israélien avait abattu “de sang-froid” une mère et sa fille chrétiennes sur le terrain de la seule église catholique de la bande de Gaza.
Attaque inexplicable contre l'enceinte de l'église de la paroisse catholique de la Sainte Famille dans la ville de Gaza, avec des meurtres et des destructions déchirantes, selon un message du cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem. Continuer à prier pour la paix et la guérison.#Le Seigneur a pitié pic.twitter.com/AXOZ8YDNPz
– Mgr Angaelos (@BishopAngaelos) 16 décembre 2023
Macron a présenté ses condoléances aux paroissiens qui, selon lui, ont été tués « honteusement », une semaine après que le pape François a déploré leur mort.
L'armée israélienne a déclaré à l'AFP qu'une étude confirmait les conclusions selon lesquelles aucune église n'avait été touchée et aucun civil n'avait été blessé ni tué.
Il a précisé qu'il “ne cible pas les civils, quelle que soit leur religion”.
A l'approche de Noël, Macron a demandé à Pizzaballa “d'adresser un message de paix et de solidarité à tous les chrétiens de Terre Sainte et de leur assurer que la France est à leurs côtés”.
La guerre la plus meurtrière à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Les militants du Hamas ont traversé la frontière militarisée entre Gaza et Israël et ont tué environ 1.140 personnes, pour la plupart des civils, selon un bilan de l'AFP basé sur des chiffres israéliens.
Les hommes armés ont également capturé environ 250 otages, dont 129 seraient toujours à Gaza, selon des responsables israéliens.
Visant à éliminer le Hamas, la campagne militaire de représailles d'Israël à Gaza a tué plus de 20 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le gouvernement Hamas du territoire.
(Avec les fils de presse)